L’Actualité SÉTIF AU RENDEZ-VOUS DU HIRAK

Hommage aux éléments de la Protection civile et appel à la libération des détenus

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Faouzi SENOUSSAOUI Publié 07 Mai 2021 à 23:03

© C. E.
© C. E.

Les  Sétifiens  ont  été  au  rendez-vous  pour  ce  116e  vendredi  de  la manifestation pacifique. Juste après la prière de vendredi, des centaines de manifestations ont commencé à déferler dans les principales artères du centre-ville pour rejoindre le lieu habituel de rencontre avant d’entamer la marche.

En effet, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes ont emprunté le même itinéraire choisi depuis le début des manifestations du Hirak. A quelques mètres du siège de la wilaya, les marcheurs ont scandé des slogans pour afficher leur soutien aux éléments de la protection civile.

Ils ont observé une halte en hommage aux soldats du feu qui sont sortis la semaine passée dans la rue pour revendiquer leurs droits. “Al Djazair testaaraf bikoum” (L’Algérie reconnaît votre courage et vos sacrifices). Il est à noter que ce point a été improvisé car il ne figurait pas dans l’itinéraire des marches précédentes.

Par ailleurs, comme la semaine passée, la revendication relative à la liberté de la presse est revenue. “Liberté aux journalistes et aux détenus d’opinion”, “ibérez les détenus”, “Pour une presse libre et une justice indépendante”.

D’autres slogans à l’instar de “Notre union fera notre force”, “Pour une Algérie libre et démocratique” tout en insistant que face à la répression, le Hirak continue à être pacifique. “Wallah marana habsine” (On jure qu’on ne va pas s’arrêter), “Souveraineté populaire, justice sociale, et période transitoire”. Les manifestations ont aussi porté des pancartes sur lesquelles était écrit : “Solidarité avec les étudiants d’Alger”.

Les manifestants ont sillonné plusieurs artères de la ville en rendant aussi hommage aux martyrs du 8 mai 1945 devant la stèle de Saal Bouzid, le jeune scout qui est tombé le premier au champ d’honneur lors de la marche du 8 mai 1945. Ils ont observé une minute de silence avant de continuer la marche.
 

FAOUZI SENOUSSAOUI

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