L’Actualité IL ÉTAIT JOURNALISTE ET MILITANT DU RCD

KAMEL BOUGDAL TIRE SA RÉVÉRENCE

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Samir LESLOUS Publié 21 Juillet 2021 à 22:51

© D. R.
© D. R.

Il  souffrait  de  quelques   soucis  d’ordre  cardiologique, mais  d’aucuns croyaient qu’il n’était pas encore d’âge pour quitter   ce  bas monde.  Mais ce qui devait arriver arriva avant-hier, mardi à la mi-journée. Kamel Bougdal nous a quittés. Il est parti sans prévenir, la soixantaine à peine entamée. 

Ceux qui l’ont connu, journalistes, militants, amis et proches, garderont de lui le   souvenir   d’un  journaliste  intransigeant  et  du  militant  intraitable  et indomptable.  L’espace  d’expression  que  lui  offrait  le  quotidien  Le  Soir d’Algérie depuis 1999 n’était pour lui, à  vrai dire, qu’un tremplin, sinon une arme de plus pour défendre ses convictions de démocrate.

Militant au RCD où il a été de toutes les luttes, et ce jusqu’à son dernier souffle, Kamel Bougdal était engagé corps et âme, et surtout avec beaucoup de loyauté, pour la démocratie et le progrès. Un parcours qui ne l’a pas hissé à un quelconque rang social, comme cela arrive souvent dans la sphère politique, mais il n’a jamais rien regretté. 

Il a toujours été un authentique, un vrai ! Preuve  en  est, même dans l’un de ses derniers posts sur facebook, il reprenait une citation du défunt président Mohamed Boudiaf : “Quand on est militant, on ne doit avoir ni amertume ni déception, parce que je considère que ce que je fais est un devoir, je ferai tout ce que je peux, pas pour moi, mais pour mon peuple”.

Mais  Kamel  n’était  pas  seulement  le  journaliste  ni  encore  seulement le militant. “Il faisait  partie de ces  repères  qui  façonnaient  notre  quotidien à Tigzirt   depuis  des   années”,   écrivait  de  lui   l’élu   Mohand   Ameziane Acherfouche, enfant de la même région. 

Kamel faisait partie des coqueluches locales, même si avec son franc-parler, ses anecdotes et ses taquineries, il n’était pas toujours facile en compagnie. “J’ai le cœur sur la langue”, aimait-il à répéter  chaque fois.  Kamel repose en paix au cimetière de Taksebt, dans la région  d’Iflissen, où il a été inhumé hier après-midi. 
 

Samir LESLOUS

 

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