Le porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS, parti non agréé), Karim Tabbou, a été placé, ce jeudi, sous contrôle judiciaire, par le juge instructeur près le tribunal de Bir Mourad Raïs, après avoir été présenté, ce matin, devant le procureur de la république près la même juridiction, a appris Liberté auprès de ses avocats.
Cela intervient suite à son placement en garde à vue, hier, à la division ouest de la police judiciaire, sise à Chateauneuf, sur les hauteurs d’Alger, où il a été convoqué puis longuement interrogé sur l’affaire Bouzid Lazhari, le président du Conseil national des droits de l’homme, qui est à l’origine de la plainte.
Pour rappel, lundi dernier, Karim Tabbou et plusieurs jeunes venus assister aux funérailles de l'avocat et militant des droits de l'homme, Me Ali Yahia Abdenour, ont interpellé le président du CNDH à la sortie du cimetière de Ben Aknoun, le sommant de "dégager des lieux" sous des slogans du mouvement populaire.
Rédaction Web
