L’Actualité Suspendre ou pas les vols de rapatriement pour le mois de mars

La grande perturbation

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Nabila SAIDOUN Publié 25 Février 2021 à 00:03

© Archives Liberté
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Aucune note officielle n’a été  rendue publique à  ce  propos  semant le doute et l’incompréhension dans les esprits.

Cela  fait  quelques  jours  que  la  rumeur  enfle  concernant  une  éventuelle décision des   autorités  algériennes  d’arrêter  complètement  les  vols  à destination ou à partir de l’Algérie pour le mois de mars prochain. Certaines compagnies aériennes  étrangères, que  nous  avons  contactées,  nous ont confirmé hier que “la suspension  des vols leur a été signifiée par la Direction de l’aviation civile”.

Pourtant,  aucune source  officielle  n’est  venue  confirmer  ou  infirmer l’information relative à l’arrêt complet  des  vols  de  et  vers  l’Algérie.  Aucune note officielle n’a été, en effet, rendue publique à ce propos semant le doute et l’incompréhension dans les esprits.

La raison invoquée  quant  à  la  décision  est  la  propagation  des  nouveaux variants du virus qui sévit déjà dans plusieurs pays, dont la France. La Turkish Airlines, à titre d’illustration, a transmis hier un  mail  à  ses  partenaires en se référant  à  la  décision  des  autorités  algériennes  de  suspendre  les  vols de rapatriement vers l’Algérie du 1er mars au  31  mars  2021, les  informant  que ses vols seront suspendus vers l’Algérie.

“En revanche, précise la compagnie, nous continuerons à opérer nos vols de rapatriement   au  départ  de  l’Algérie  une  fois  par  semaine.”   Sollicité,  le ministère des Transports, pour  sa part, n’a pas  souhaité  se  prononcer sur la question. Une source proche de ce département nous a pourtant assurés que “le secteur des transports n’est pas à l’origine de cette décision”.

Mardi, la première décision communiquée aux compagnies parlait, selon notre source, de “la suspension pure et simple de tous les vols  de  et  vers l’Algérie” avant que cette option soit “corrigée”. Il aurait été décidé, alors, d’“autoriser les compagnies étrangères à transporter  uniquement  leurs  ressortissants” avant d’élargir la mesure  à  d’autres  catégories.  Il  serait  question, également, des Algériens ayant un contrat de travail dans un pays étranger.

“ Contradictoires  ou  complémentaires, ces  décisions  ne  semblent  pas  très réfléchies”, commente notre source, qui poursuit : “Si cette décision a été prise pour se prémunir contre  le  nouveau  variant, la  suspension  ne se justifie pas pour  autant.  On  pouvait  procéder  autrement  et  atténuer  l’impact  déjà accablant sur le secteur aérien.”

Le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie  de coronavirus, quant à lui, se dit “étranger” à cette décision pour laquelle il confirme “ne pas avoir été consulté”. L’un de ses membres nous a précisé, hier : “Nous n’avons pas eu à débattre de cette question qui est du seul ressort du gouvernement.”

Pour rappel, les frontières de l’Algérie sont fermées depuis bientôt une année entière. Seuls des vols de rapatriement, dits vols spéciaux, étaient autorisés. Pour Air Algérie, les choses ne sont pas claires non plus.

“Nous  n’avons  été  destinataires  d’aucune  note  nous  dictant  l’arrêt  ou la poursuite des vols de rapatriement”, nous a déclaré, hier, le porte-parole de la compagnie. Et de poursuivre : “Nous avons un programme qui doit s’achever fin février.

Nous allons le poursuivre, mais  nous n’avons aucune prévision pour le mois de mars.” Il précisera dans la foulée : “Désormais, on ne parlera plus de vols de rapatriement  car  tous  les  Algériens  qui  étaient  réellement  bloqués à l’étranger ont regagné le pays.” 
 

Nabila SAÏDOUN

 

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