L’Actualité les derniers décomptes officiels affichent une accalmie épidémique

La troisième vague est-elle passée ?

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Hanafi HATTOU Publié 14 Mai 2021 à 23:27

© Archives Liberté
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Si l’on se réfère aux chiffres officiels, on peut dire  que  nous  sommes en  fin  de  pandémie,  d’autant  que  les  indicateurs  actuels  ne  sont  pas alarmants,  que  ce  soit  en  termes  de  patients  hospitalisés  ou  en réanimation.

Au moment où  la  plupart  des  épidémiologistes  prévoyaient  une  hausse exponentielle  des  contaminations, notamment  après  la  détection  des nouveaux variants, les derniers décomptes officiels ont commencé à afficher une certaine accalmie épidémique. 

Les chiffres communiqués par le ministère de la Santé commencent en fait à inspirer une certaine stabilité qui alterne avec le début d’une décrue pandémique. Autant souligner que l’explosion des cas de Covid-19 tant redoutée n’a toujours pas eu lieu, mais la plupart des spécialistes appellent à la prudence et adoptent la position du wait and see. 

Ce constat semble être partagé par plusieurs soignants qui sont toujours en première ligne. Une sorte d’approche prudentielle qui s’appuie sur l’évolution “ralentie”, du moins durant ces cinq derniers jours, des courbes. La courbe des contaminations, qui était ascendante tout au long du mois d’avril en frôlant même la barre de 300 nouveaux cas en 24 heures, est désormais passé sous la barre fatidique des 200 nouveaux contaminés en 24 heures.

La mise  à  jour  d’avant-hier  lundi  communiquée  par  le  ministère  de  la  Santé est présentée autour de 184 nouveaux porteurs positifs du virus. Un décompte épidémiologique laisse-t-il supposer que l’Algérie fait l’exception en échappant à la règle des cycles des pandémies ? Alors que la 3e vague fait  encore d’énormes dégâts dans plusieurs pays du monde. 

Pour le Pr Salah Lellou, chef  du  service  de  pneumologie à l’établissement hospitalo-universitaire  d’Oran, la  reprise  de  l’activité  virale  à  cause des variants durant tout le mois d’avril n’a pas été fatale pour l’Algérie qui fait face, ces derniers jours, à une évolution épidémique stable, mais en dents de scie. 
“Je pense que notre pays a vécu en fait une troisième petite vague.

Dans  le  cycle  des  pandémies, la  troisième  frappe  d’une  épidémie  est inévitable, sauf  que  cette  3e  petite  vague  est  passée  chez  nous sans pulvériser le pic, elle n’a  pas  fait autant de dégâts comme cela a été le cas dans de nombreux pays.

Les chiffres des contagions confirmés par PCR fluctuent  depuis  plus d’un mois entre 200 et 300 nouveaux cas, mais il ne faut pas perdre de vue les autres cas  positifs  identifiés  par  le  scanner.  Ces derniers  ne sont pas officiellement comptabilisés”, a fait savoir le pneumologue de l’EHU d’Oran. 

Il faut souligner que malgré la  contagiosité  des  nouveaux  variants détectés dans 24 wilayas, le nombre des contaminations est resté stable et a tendance à baisser encore. Sur les cinq derniers jours, le  nombre  de  nouveaux cas quotidiens est de 200 en moyenne. 

Alors  que  l’arrivée  des  variants  en  Algérie  aurait pu  donner  lieu  à  une explosion  pandémique, notamment  avec  les   marches  hebdomadaires compactes du Hirak. 

“Si l’on se réfère aux chiffres officiels, on peut dire que nous sommes en fin de pandémie, d’autant que les indicateurs actuels ne sont pas alarmants, que ce soit en termes  de  patients  hospitalisés ou  en  réanimation.  Il  n’y  a  pas beaucoup  de  pression  dans  les  établissements   par  rapport  aux  deux premières vagues”, a encore rassuré le Pr Lellou. 

Alors  que  d’autres  spécialistes  préfèrent  attendre  encore  pour  voir  si réellement l’Algérie a effectivement échappé à un retour brutal du coronavirus. Mais une évolution pandémique en plateau témoigne  déjà  d’une  stabilité de l’infection dans le pays.
 

Hanafi H.

 

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