L’Actualité ACHÈVEMENT DE LA PÉNÉTRANTE AUTOROUTIÈRE DJEN DJEN-EL EULMA FIN 2024

L’ARBITRAGE DES HAUTES AUTORITÉS DU PAYS SOLLICITÉ

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Amor ZOUIKRI Publié 04 Avril 2021 à 22:03

© Liberté
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Rebondissement dans l’affaire de l’interminable projet de la pénétrante autoroutière reliant, sur 110 km, le port de Djen Djen, à Jijel, à El-Eulma, dans la wilaya de Sétif, en traversant un parcours de 15 km, à Mila.

Une source fiable indique que le contrat de cet important projet risque la résiliation si les hautes autorités du pays viennent à refuser le délai de fin 2024 pour son achèvement proposé par le groupement d’entreprises chargé de sa réalisation.

Aussi, la décision de solliciter celles-ci a été prise, selon la même source, à l’issue d’une réunion tenue récemment au ministère des Travaux publics, en présence de toutes les parties impliquées dans la réalisation de cette importante infrastructure.

Ce délai semble, cependant, ne pas faire l’unanimité au sein du ministère pour la simple raison que toutes les contraintes pour une accélération des travaux ont été levées, du moins dans la partie traversant Jijel.

C’est ce que confirme le directeur des travaux publics de la wilaya de Jijel qui soutient qu’“il n’y a plus aucune contrainte qui bloque l’avancée de ce projet à Jijel”.  Selon lui, même le dossier des indemnisations des personnes expropriées est clos. C’est pourquoi, le délai de fin 2024 ne semble ne pas trop emballer les responsables en charge de ce grand chantier. 

Dans la partie traversant la wilaya de Jijel, sur 45 km, il reste, cependant, à achever deux tunnels à Texenna. Le taux de creusement de leurs tubes a atteint 62%. Tout au long de ce parcours, de nombreux autres ouvrages d’art restent à achever. Aucun parcours n’a, toutefois, été livré, fût-il ce modeste tronçon de 13 km reliant le port de Djen Djen à la localité de Chadia, dans la commune de Kaous, prévu pour être bitumé en… été 2019.

Si du côté de Mila et de Sétif, de nombreuses contraintes persistent encore, le taux d’avancement des travaux de ce projet a dépassé à peine les 40%, 7 ans après leur lancement. Alors qu’il est de 45% dans la partie traversant Jijel.

Bloqués à cause de la pandémie de coronavirus et du départ du personnel étranger, les travaux viennent d’être relancés. “Cela avance, mais sur un rythme qu’il reste à accélérer”, confient des sources au fait de l’évolution des travaux.

Il convient de souligner que le blocage de ce projet est en partie dû à l’incarcération d’Ali Haddad, ex-patron de l’ETRHB, constituant avec la société italienne Rezziani De Eccher, la Sapta (Algérie), ainsi que l’entreprise turque Mapa le groupement d’entreprises chargé de sa réalisation. 

Joint par téléphone, le directeur de l’Algérienne des autoroutes a, pour sa part, confirmé la date de 2024 retenue pour la livraison de ce projet, évoquant, cependant, des contraintes qui restent encore à lever pour la libération du parcours, notamment à Sétif.  

Selon lui, des oppositions de citoyens continuent à entraver la cadence des travaux sur ce tronçon. Le rythme de l’avancement des travaux suscite bien des appréhensions sur l’achèvement de ce projet. 
 

Amor Z.

 

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