L’Actualité Dr LYÈS AKHAMOUK, MEMBRE DU COMITÉ SCIENTIFIQUE

“L’avènement d’une quatrième vague est presque sûr”

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Faouzi SENOUSSAOUI Publié 06 Novembre 2021 à 00:11

Par la disponibilité de l’oxygène, les hôpitaux sont prêts à faire face à une 4e vague de Covid-19. © Archives Liberté
Par la disponibilité de l’oxygène, les hôpitaux sont prêts à faire face à une 4e vague de Covid-19. © Archives Liberté

Le   ministre   de  la  Santé   a  réuni   jeudi  dernier   les  différents intervenants pour faire le point  sur l’évolution  de  la  maladie  et  anticiper  sur  les mesures à prendre en cas d’une nouvelle flambée.

Une quatrième vague de coronavirus demeure d’une grande probabilité, et les autorités semblent se préparer en conséquence, même si la situation actuelle n’est pas de nature à alarmer outre mesure.

C’est ainsi qu’une rencontre nationale élargie, présidée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a regroupé jeudi dernier différents intervenants pour faire le point sur l’évolution de la maladie et anticiper sur les mesures à prendre en cas d’une nouvelle flambée. 

“Nous avons tenu jeudi une rencontre nationale élargie qui a regroupé différents intervenants, présidée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, pour une meilleure préparation, afin de permettre de prendre les mesures proactives pour faire face à une éventuelle nouvelle vague de la pandémie de coronavirus au niveau national.

Nous avons demandé aux experts et présidents de conseils scientifiques de nous fournir les informations nécessaires concernant d’éventuels nouveaux symptômes qui pourraient apparaître, ainsi que l’éventualité d’utilisation de nouveaux produits ou médicaments”, a expliqué, hier, le Dr Lyès Akhamouk, chef du service des maladies infectieuses à l’EPH de Tamanrasset et membre du comité scientifique de suivi de la pandémie de coronavirus, dans une intervention sur radio Sétif. 

Le Dr Akhamouk a souligné que les hôpitaux sont prêts, notamment en ce qui concerne l’oxygène. Sur un autre volet, le scientifique a indiqué que “tous les indices biologiques en notre possession confirment la hausse du nombre de cas de contamination par la Covid-19 durant les deux dernières semaines, notamment dans certaines grandes villes.

Cette tendance à la hausse est constatée presque à travers le monde, surtout en Europe, où l’Angleterre enregistre à elle seule près de 40 000 cas par jour.

Les indices épidémiologiques  montrent que le nombre de cas positifs, ainsi que le  nombre  d’hospitalisations et  le  nombre  de  personnes admises au niveau  des  services  de  réanimation  dans  les  hôpitaux  algériens  ont augmenté”. 

Le scientifique a, par ailleurs, souligné qu’il ne s’agit pas de faire peur, mais de sensibiliser davantage la population par un discours scientifique précis se basant sur des données épidémiologiques, qu’une éventuelle quatrième vague est presque sûre, voire imminente, inévitable et que tout ce qu’on peut faire est d’atténuer sa virulence en ayant un comportement de prévention et en continuant la vaccination massive. 

“C’est le moment idéal pour la vaccination de faire face à la prochaine vague, car une immunité efficace n’est réalisable qu’après six semaines de l’administration du vaccin. Il ne faut pas attendre la hausse des cas de contamination pour faire face à la crise”, a tenu à expliquer le Dr Akhamouk. Concernant le relâchement constaté, il prévoit une hausse des cas de contamination d’ici à quatre à six semaines. 

Le membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie a, cependant, rappelé que ce qui est positif actuellement, c’est que les données épidémiologiques indiquent que la quatrième vague serait moins virulente car il y a un certain nombre de citoyens vaccinés.

Il a, à cet effet, appelé les catégories précaires, dont les malades chroniques, qui ont reçu leur deuxième dose depuis plus de six mois, à se rapprocher des centres de vaccination pour bénéficier d’une troisième dose. 
 

FAOUZI SENOUSSAOUI

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