L’Actualité sous La pression de ses confrères

L’avocat de Blida libéré hier

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Mohamed MOULOUDJ Publié 24 Février 2021 à 22:49

© D. R.
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L’avocat du barreau de Blida incarcéré la semaine dernière a été libéré, hier. La pression de ses confrères a fini  par  porter  ses fruits. En effet, plusieurs barreaux ont appelé aussitôt leurs confrères à une grève.

L’action n’était pas vaine, puisque l’objectif principal a été atteint. Une action suivie par les barreaux d’Alger, de Blida, de Tizi Ouzou, de Biskra, de Sétif, d’Oran, de Béjaïa… Cet acte de dénonciation et de solidarité avec l’avocat détenu a fait réagir les magistrats.

La réaction de ces derniers n’a pas ramené les robes noires à de meilleurs sentiments. Au contraire, les propos tenus par Issad Mabrouk ont exacerbé la situation, poussant plusieurs barreaux à répondre d’une manière virulente au président du Syndicat national des magistrats, qualifiant ses propos de “provocateurs et d’insultants”.

Le mouvement des avocats ne s’était pas limité uniquement à une seule journée de protestation. En effet, ils ont boycotté les activités de plusieurs juridictions durant toute une semaine.

La grève du 23 février décidée par l’Union nationale des barreaux d’Algérie (UNBA) a été dépassée pour  aboutir  à  une  protestation  d’une  semaine, poussant les autorités judiciaires à accéder  favorablement  à  la principale revendication des robes noires, à savoir la libération  de  l’avocat  incarcéré.

Même si l’affaire de l’incarcération de  l’avocat  de  Blida semble n’avoir aucun lien avec son activité professionnelle, la réaction de ses confrères ne s’est pas fait attendre.

Ainsi, au-delà de la “raison” pour laquelle l’avocat a été arrêté, la corporation a décidé de monter au créneau et d’imposer son point de vue, à savoir “pas d’atteinte à la défense”. Le jour de l’incarcération de l’avocat, soit mercredi dernier, un mouvement de protestation a eu lieu au tribunal de Blida.

L’affaire qui aurait, selon des ouï-dire, pour origine “une histoire personnelle” a failli se transformer en une  action  politique  qui  ne  visait  pas  moins que la tutelle. Des slogans hostiles au ministre de la Justice, garde des Sceaux ont été scandés par des avocats à Blida. 
 

M. MOULOUDJ

 

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