L’Actualité LA RÉUNION DE CONCILIATION S’EST ACHEVÉE SUR UN ÉCHEC

Le centre commercial Ardis d’Oran restera fermé

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D. LOUKIL Publié 27 Octobre 2021 à 21:57

© D. R.
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L'espoir  des  quelque  60  salariés  de  retrouver  leur  emploi  au  centre commercial  Ardis   à  Oran  a  pris fin,  mardi,  à  l’issue  d'une réunion de conciliation tenue à l'inspection du travail entre un représentant de l'employeur et ceux des salariés. Et pour cause.

Alors que le centre commercial a fermé ses portes fin septembre, la réunion a débouché sur des PV de non-conciliation et, plus grave, des poursuites judiciaires devraient être enclenchées à l'encontre de certains travailleurs, comme le représentant de la section syndicale et des caissières, avons-nous appris des intéressés.

En effet, des caissières risquent de devoir faire face à des poursuites judiciaires au sujet du fonds de caisse de 10 000 DA, resté dans les caisses du centre.

“Ce fond de caisse, nous n'y avons pas accès puisque du jour au lendemain, nous avons trouvé les portes fermées et l'on nous a empêchés d'entrer dans le centre commercial depuis sa fermeture”, se défendent les salariés mis en cause, expliquant que “pour remettre les clés des caisses, ils doivent, en contrepartie ,nous remettre une décharge, comme le stipule la procédure”. Les responsables du centre disposent du double des clés, affirment encore les travailleurs. 

Quant au secrétaire général de la section syndicale affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), il lui aurait été reproché  de s'être exprimé sur le conflit de travail dans les médias et sur les réseaux sociaux. 

Toujours rassemblés devant le centre commercial, les travailleurs avec leurs délégués syndicaux ayant assisté à la réunion se sont vu remettre mardi “des PV individuels de non-conciliation”, surprenant  les concernés qui affirment avoir en plus relevé de nombreuses “anomalies et contradictions” dans ledit document. 

L’employeur a, en  effet, proposé  à  ses  salariés  de  les  muter  au  centre commercial Ardis d’Alger, affirment les concernés, une option qui n’arrange évidemment  pas  ces  travailleurs, surtout  les  pères et  mères  de  famille, expliquent-ils sur place. 
 

D. L. 

 

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