L’Actualité RENTRÉE UNIVERSITAIRE À BÉJAÏA

Le contentieux autour du campus d’El-Kseur en toile de fond

  • Placeholder

M. OUYOUGOUTE Publié 10 Octobre 2021 à 23:20

© D. R.
© D. R.

La cérémonie d'ouverture de l'année universitaire 2021-2022 s’est déroulée, hier, en présence des autorités de wilaya.

L’administration rectorale qui a décidé de différer la rentrée universitaire au nouveau pôle universitaire d’El-Kseur, espère sans doute arriver à un accord avec le collectif des enseignants des trois facultés du campus Targa Ouzemour, “qui refuse catégoriquement” l’envoi des étudiants de première année au nouveau domaine universitaire d’El-Kseur.

Le collectif des enseignants a expliqué que du point de vue pédagogique, “il est inconcevable de séparer les étudiants de première année de leurs aînés et du staff formateur. Ces étudiants doivent être pris en charge par des enseignants spécialistes et les plus expérimentés, comme stipulé dans les textes réglementaires de notre tutelle”.

Le recteur de l'université Abderrahmane-Mira, Abdelkrim Benyaïche, n’a pas fait allusion à ce problème lors de son allocution d'ouverture. Mais dans le bilan pédagogique et scientifique de l’année 2020-2021, le recteur avait indiqué que “pour assurer un bon déroulement de la rentrée universitaire 2021-2022 et offrir à la communauté universitaire les meilleures conditions de travail, une consultation individuelle des enseignants de toutes les facultés a été engagée pour une exploitation utile et judicieuse du campus d'EI-Kseur”.

Lors de son allocution, il est resté concentré sur les défis auxquels est confrontée l’université qu'il dirige. Il faut que celle-ci puisse se faire une place dans un monde du travail qui bouge, compétitif et de plus en plus exigeant tant sur le plan des savoirs technologiques, que sur les contenus et la flexibilité de la ressource humaine. Il a indiqué en substance que “le monde est en pleine mutation” ainsi que l'appareil universitaire, qui n’a d’autre choix que de s'adapter à cette évolution.

Pour le recteur, “l'université de Béjaïa ne peut  ni rester à l'écart de ces transformations ni ignorer les attentes de l'économie nationale” qui a besoin, selon lui, de compétences toujours plus performantes et de résultats probants de la recherche scientifique pour relever les défis qui s'imposent à elle.

Avant d’espérer atteindre ces objectifs, le recteur estime qu’il est nécessaire de faire un “diagnostic des insuffisances et présenter des propositions pour les pallier” et adapter les “formations dispensées” en minimisant l'enseignement théorique pour s'orienter davantage vers la pratique, la formation des formateurs, la création d’une synergie pour bâtir une université forte.

À signaler que pour cette nouvelle rentrée, l'université de Béjaïa a accueilli quelque 8 040 nouveaux bacheliers. Ce qui porte ses effectifs à plus de 40 000 étudiants en graduation.

Elle dispose actuellement de 176 offres de formation opérationnelle : 62 en licence et 114 en master. Elle reçoit chaque année de nouveaux étudiants étrangers. Elle compte actuellement quelque 614 étudiants de 35 nationalités, venus du Maghreb, de l’arrière-pays africain mais aussi du Moyen-Orient, de Palestine et de Jordanie essentiellement.
 

M. OUYOUGOUTE

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00