L’Actualité AEP À BOUMERDÈS

LE DÉFICIT ACCENTUE LA CRISE

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Aziz BOUCEBHA Publié 25 Juin 2021 à 22:32

© D. R.
© D. R.

Jugée alarmante, avec une crise de l’eau qui se profile à l’horizon, la situation ayant trait à l’alimentation en eau potable  est  jugée  critique dans plusieurs localités de la wilaya de Boumerdès.  Elle  est  essentiellement due au grand déficit qu’enregistre la wilaya.

Principalement alimentée par le barrage de Keddara d’une capacité de 144 millions de m3 dont le niveau est au plus bas, voire à sec, Taksebt d’une capacité de 210 millions de m3 dans la wilaya de Tizi Ouzou, et Koudiet Asserdoune, via le barrage de transfert de Beni Amrane, Boumerdès vit actuellement au rythme du rationnement qui touche 21 communes sur les 32, avec, en sus, un programme de distribution revu à la baisse pour ces localités alimentées par les eaux de surface. 

Comme palliatif à  cette  situation d’urgence, causée  essentiellement par une faible pluviométrie, un programme de mise en service de forages a été mis au point, selon Abbès Kamel, directeur des ressources  en  eau  de  la wilaya de Boumerdès.

Le premier concerne la mise en service de 11 forages qui permettront de mobiliser 11 000 m3 d’eau, le second concerne aussi la mise en service de 11 autres forages qui mobiliseront une quantité de 12 600 m3 d’eau par jour, en attendant les trois autres programmés et qui seront opérationnels à court terme.

La réception de 25 autres forages, dont les travaux sont en cours, est prévue d’ici au 15 juillet prochain. Ils permettront, quant à eux, de mobiliser quelque 30 000 m3 d’eau, assure M. Abbès.

Hormis les localités alimentées par la station de dessalement d’eau de mer de Cap Djinet et de celles qui disposent de forages, les communes de Corso, Tidjelabine, Boumerdès, Boudouaou et Boudouaou El-Bahri sont les plus touchées par les perturbations, et où sont recensés beaucoup de points noirs, à l’image du sous-dimensionnement des réseaux, renseigne M. Abbès, qui précise, par ailleurs, que la surexploitation des nappes phréatiques, conjuguée aux piquages illicites, peut d’une manière significative altérer la qualité de l’eau et la diminution des débits.

“L’alternative est d’aller  vers  le  dessalement  de  l’eau de mer”, présage ce responsable, qui indique que, pour le moment, la situation dans la wilaya de Boumerdès est maîtrisable, malgré le déficit. “La DRE et l’ADE, et en dépit de toutes  ces  contraintes, travaillent  en  étroite  collaboration  pour assurer un programme de distribution équitable de l’eau au profit des populations”.
 

Aziz BOUCEBHA

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