L’Actualité Abderrahmane Benbouzid l’a affirmé, hier, à Tizi Ouzou

“Le gouvernement a levé le gel sur les projets de CHU”

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Samir LESLOUS Publié 30 Mars 2022 à 10:18

Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, qui a effectué, hier, une visite d’inspection dans la wilaya de Tizi Ouzou, a annoncé la levée du gel sur tous les projets de centres hospitalo-universitaires (CHU) inscrits durant le début des années 2010, gelés en 2015 suite à la crise financière provoquée par la chute des cours du pétrole.

“Une dizaine de CHU étaient inscrits, il y a presque dix ans, parce que nous avons de vieux CHU dont certains remontent aux années 1830, mais qui ont été gelés à cause de la situation financière du pays. Aujourd’hui que la situation est en amélioration, même s’il y a d’autres besoins, le gouvernement a décidé de lever le gel sur ces projets de CHU, dont celui de Tizi Ouzou. Nous sommes en train d’étudier et d’élaborer”, a déclaré M. Benbouzid tout en prévenant, toutefois, qu’“un CHU, ce n’est pas tout de suite”. “Même pour un hôpital de 60 lits, à l’instar de celui des Ouadhias, inscrit avant 2012, il a fallu douze ans pour l’achever. Mais, je vous rassure que la volonté de doter le pays de CHU est là, et le dossier est pris en charge. C’est tout un travail que nous ferons avec le wali.” Et de souligner qu’on ne doit pas, toutefois, se contenter d’attendre que ces structures soient prêtes. 

“Nous voulons développer les structures de proximité”, a plaidé le ministre de la Santé, précisant que ce qui compte, en réalité, c’est d’assurer des soins de qualité et non pas des lits. “Le citoyen a besoin de médecins et non pas de CHU. Assurer la médecine de base et des soins de qualité dans les structures de proximité permet de désengorger les CHU et aussi de leur permettre de retrouver leur vocation première qui est les grandes opérations et la recherche”, a-t-il résumé. Pour M. Benbouzid, il s’agit là, justement, de l’axe de la politique de son département. Pour étayer ses propos, le ministre a souligné que la plus grande partie des citoyens reçus dans les CHU le sont pour des soins qui peuvent, en réalité, être assurés dans les structures de proximité. Preuve en est, le taux d’occupation des lits est d’une moyenne nationale de 39%.

Dans le cadre du développement de ces structures de proximité justement, le ministre de la Santé a inspecté le nouvel hôpital de 60 lits des Ouadhias, l’EPH de Larbaâ Nath Irathen qui s’apprête à se renforcer par de nouveaux services dédiés à la maternité et à la génécologie, et a procédé à l’inauguration de la nouvelle polyclinique de Tamda, un nouveau centre urbain qui constitue un bassin de population de 50 000 âmes. Le ministre s’est dit “satisfait” de ces nouvelles réalisations, surtout qu’elles assurent désormais des spécialités qui n’étaient disponibles jusque-là qu’au CHU. 

M. Benbouzid a également inauguré le nouveau bloc des urgences du CHU, réalisé sur six étages, qui permet ainsi de doubler le nombre de lits d’hospitalisation en soins d’urgence et qui compte également plusieurs nouvelles spécialités, dont la chirurgie plastique reconstructrice, la maxillofaciale et d’autres encore. 

 


Samir LESLOUS

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