L’Actualité Procès de l’universitaire Mira Moknache à Amizour

Le parquet a requis 5 ans de prison ferme

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Kamal OUHNIA Publié 17 Novembre 2021 à 10:11

Le procureur de la République près le tribunal d’Amizour (Béjaïa) a requis, hier, une peine de 5 ans de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 DA à l'encontre de la militante politique Mira Moknache, enseignante à l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa. C’est le réquisitoire prononcé, hier, par le représentant du ministère public, lors du procès, tenu hier, devant le tribunal correctionnel de la ville d’Amizour. Au terme des audiences, le juge a décidé de mettre le verdict en délibéré pour le 23 novembre prochain. Pour rappel, l’activiste Mira Moknache est poursuivie pour le chef d’accusation d’“atteinte à l'unité nationale”, après que la chambre d'accusation près la cour de Béjaïa a confirmé, le 13 juillet dernier, l'ordonnance du juge d'instruction du tribunal d'Amizour portant placement sous contrôle judiciaire de la mise en cause. Après le renvoi du 28 septembre passé, le procès de cette enseignante universitaire était initialement programmé pour le 26 octobre, avant d’être renvoyé au 16 novembre 2021.

À noter que de nombreux activistes du Hirak, dont des membres de la communauté universitaire de Béjaïa, se sont déplacés, hier, au tribunal d’Amizour pour exprimer leur soutien à la militante Mira Moknache. Cette dernière a également bénéficié du soutien des membres de la section SESS (Syndicat des enseignants du supérieur solidaires) de l’université de Béjaïa, lesquels ont tenu à exprimer leur “solidarité totale, agissante et indéfectible” à leur collègue.

Par ailleurs, le parquet de la même juridiction de première instance a réclamé, hier, une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA à l’encontre de cinq manifestants d’El-Kseur poursuivis pour les chefs d’accusation d’“attroupement non armé”, “violence sur des agents de l’ordre public” et “destruction de biens publics”. Rappelons que les cinq prévenus ont été interpellés la veille du scrutin législatif du 12 juin dernier, alors qu’ils participaient à une manifestation nocturne organisée dans la ville d’El-Kseur en signe de rejet des dernières élections législatives.

 

 

KAMAL OUHNIA

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