L’Actualité ILS AVAIENT VOULU ORGANISER UNE MARCHE EN FÉVRIER DERNIER À MAGHNIA

Le parquet réclame la prison ferme contre 13 hirakistes

  • Placeholder

Samir OULD ALI Publié 22 Novembre 2021 à 00:10

© D. R.
© D. R.

Treize hirakistes de Maghnia risquent une année de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 DA pour avoir voulu commémorer le 2e anniversaire du Hirak en février dernier.

Sortis, le  vendredi  26 février, pour  organiser  une  marche  symbolique au centre-ville de Maghnia, ils ont été interpellés par les services de sécurité et déférés devant la justice. Trois chefs d’accusation ont été retenus contre eux, à savoir “attroupement non armé”, “incitation à attroupement” et “non-respect du protocole sanitaire”.

“Ce sont des enseignants, étudiants et autres citoyens qui ont voulu célébrer l’anniversaire du Hirak. Ils n’ont commis aucun délit”, a déploré Me Youcef Benkaâba qui a assuré la défense des accusés aux côtés de son confrère du barreau de Tlemcen, Kamel Rachid Louh.

À la barre, les prévenus ont rejeté les accusations portées contre eux tandis que leurs avocats ont plaidé la relaxe en dénonçant des poursuites injustifiées contre des citoyens qui voulaient commémorer une date majeure de l’histoire du pays. “Ils voulaient exercer un droit garanti par la Constitution et toutes les lois de la République”, a encore affirmé Me Benkaâba.

Le verdict a été mis en délibéré pour la semaine prochaine. Il y a trois semaines, le même tribunal de Maghnia avait condamné quatre activistes à deux ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende pour incitation à attroupement, outrage à corps constitués, atteinte à la personne du président de la République et diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux.

Un cinquième prévenu, jugé par défaut, a écopé de trois ans de prison ferme, peine assortie d’une amende de 200 000 DA. Les accusés avaient tenté d’organiser un rassemblement de contestation la veille de la célébration du 1er Novembre 1954.
 

S. OULD ALI

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00