
Programmé pour la journée d’hier, le procès des deux militants du Front des forces socialistes (FFS) de la commune de Béni Ourtilane, dans la wilaya de Sétif, Ammar Bella et Mokhtar Ben Ghouba, a été reporté à l’audience du 14 mars prochain. Selon la direction nationale du FFS, les deux militants mis en cause, dont un élu à l’APC de Béni Ourtilane, sont poursuivis avec d’autres activistes, pour “des chefs d’inculpation liés à leurs positions politiques”.
À noter qu’une délégation du parti, conduite par les deux sénateurs, Abdenour Derguini et Mehenni Haddadou, s’est déplacée, hier, à Béni Ourtilane pour soutenir leurs camarades cités à comparaître devant le tribunal de la même daïra. Dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook, signé par son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, le FFS dénonce la poursuite engagée à l’encontre de ses deux cadres, à cause de leurs activités et opinions politiques. “Le FFS exprime son soutien à ses militants poursuivis par la justice ainsi qu’à tous les détenus arbitrairement, jusqu’à leur réhabilitation et l’extinction de toutes les poursuites à leur encontre”, a noté M. Aouchiche.
Appelant les autorités à “cesser les intimidations et pressions contre les militants politiques”, le responsable du FFS estime que “les politiques répressives et l’instrumentalisation de l’appareil sécuritaire et judiciaire pour faire taire les voix opposantes, ne peuvent qu’aggraver la crise nationale”. Pour le FFS, la solution à cette crise “exige, plus que jamais, de la sérénité et le rétablissement de la confiance en particulier dans ce contexte régional et international sensible”.
KAMAL OUHNIA