L’Actualité AFFAIRE TADJADIT, KHIMOUD ET BENRAHMANI

Le procès programmé pour le 14 janvier

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Souhila HAMMADI Publié 08 Janvier 2021 à 23:49

Le tribunal de Bab El-Oued © D. R.
Le tribunal de Bab El-Oued © D. R.

Après plus de quatre mois de détention préventive, le procès en première instance des trois activistes, Mohamed Tadjadit, Nourredine Khimoud et Abdelhak Benrahmani, est programmé à l’audience du jeudi 14 janvier devant la section correctionnelle près le tribunal de Bab El-Oued. 

Le procureur général près la cour d’Alger s’est déplacé, mercredi, au centre hospitalo-universitaire Mustapha-Pacha, pour informer les trois prisonniers de la date de l’audience, avons-nous appris auprès du collectif de la défense. La décision de la chambre d’accusation leur a été notifiée officiellement dans la journée.

Tadjadit, Khimoud et Benrahmani ont aussitôt suspendu leur grève de la faim, qu’ils avaient entamée onze jours auparavant pour protester contre leur maintien en incarcération sans procès.

Constatant la dégradation de leur santé, le médecin de la Maison d’arrêt d’El-Harrach les a transférés, mardi 5 janvier, dans une structure hospitalière pour une prise en charge médicale efficiente. Ils sont toujours hospitalisés, mais dans un état plus stable, affirment leurs avocats. Ils devraient retourner en prison samedi ou dimanche.

La chambre d’accusation a confirmé l’ordonnance du juge d’instruction près le tribunal de Bab El-Oued, portant prolongation du mandat de dépôt d’une deuxième période de quatre mois, opposant ainsi un refus à l’appel interjeté par la défense. 

Arrêtés au mois d’août dernier, les trois activistes dans le mouvement citoyen ont été placés en mandat de dépôt. Onze chefs d’inculpation ont été retenus contre eux par le juge instructeur : “atteinte à l’unité nationale” ; “incitation à attroupement non armé” ; “mise en danger de la vie d’autrui en appelant à un rassemblement pendant la période de quarantaine” ; “offense au président de la République” ; “outrage à corps constitués” ; “atteinte  à l’unité et à la sécurité nationales” ; “publication de nouvelles susceptibles de nuire à l’ordre public”, “publication de discours de haine” ; “discrimination et diffusion de discours de haine en utilisant les technologies de l’information et de la communication”. 

La  défense  n’a  pas  eu  toute  latitude  d’examiner  l’arrêt  de  renvoi de la chambre  d’accusation. Ils  n’envisagent, néanmoins,  pas, nous  dit-on, une potentielle requalification des faits ou abandon de certaines charges.  Ils se préparent, en conséquence, à plaider la cause de leurs mandants en fonction des accusations consignées dans le dossier. 
 

Souhila H.

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