Élu à Sidi Embarek, en novembre dernier, Houssam-Eddine Djeddou est, à 30 ans, le plus jeune maire de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Il revient sur ses débuts d’élu local et les raisons de son engagement comme président de l’APC de Sidi Embarek, à une quinzaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. “De tous les mandats politiques, il n'y a pas plus intéressant que celui de maire.”
La trentaine à peine entamée, Houssam-Eddine est le plus jeune édile de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, après les élections locales de novembre dernier ; il a été élu par 2 269 voix.Houssam, comme on l’appelle dans sa ville, multiplie le porte-à-porte avec son équipe. “C'est très enrichissant de parler aux habitants sans filtre et de les écouter”, ajoute-t-il.
Côté finances, “on a une gestion assez classique : la rigueur et l'opportunité de pouvoir faire des projets”, résume le jeune homme. “Pour compenser la baisse des dotations de l'État, il faut s’orienter vers l’autofinancement en investissant”, propose-t-il.
Homme de culture, le nouveau maire de Sidi Embarek, avec son expérience dans le théâtre et son diplôme d’ingénieur d’État en génie civil, pense que “le défi est gagné d’avance” à condition, précise-t-il, “d’apporter des changements nécessaires dans le code de la commune”.
“En plus d’aller chercher les investisseurs, nous avons lancé un projet de formation des employés dans la prise en charge du citoyen. Il faut que les mentalités changent. Nous sommes là pour servir le citoyen”, précise le président de l’APC, qui ajoute que la mission n’est pas facile, “surtout avec le cumul des problèmes des années précédentes”.
Chabane BOUARISSA