L’Actualité PÔLE JUDICIAIRE SPÉCIALISÉ DE CONSTANTINE

Les frères Karoui placés sous mandat de dépôt

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Kamel GHIMOUZE Publié 05 Septembre 2021 à 22:35

© D. R.
© D. R.

L’homme d’affaires et ancien candidat à l’élection présidentielle tunisienne, Nabil Karoui, son frère, l’ex-député Ghazi Karoui, ainsi que deux commerçants et une femme originaire de la wilaya de Tébessa ont été placés sous mandat de dépôt dans la soirée du samedi 4 septembre par le magistrat instructeur du pôle judiciaire spécialisé de Constantine. 

Les cinq mis en cause ont été transférés à la prison du Koudiat de la ville de Constantine en attendant leur jugement. Leur présentation devant le procureur de la République près cette juridiction qui les a traduits devant le juge d’instruction est intervenue après leur interpellation, le 29 août dernier, par des éléments de la Police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Tébessa. 

Nabil Karoui et son frère Ghazi, qui s’étaient introduits illégalement sur le territoire national, auraient, ainsi, bénéficié de la complicité des deux commerçants implantés dans cette ville, ainsi que d’une femme qui aurait mis son appartement à la disposition des deux ressortissants tunisiens.

Le richissime homme d’affaires, qui n’est autre que le propriétaire de la première chaîne de télévision privée tunisienne Nessma, est également le fondateur de Qalb Tounes, parti arrivé en deuxième position aux élections législatives tenues au mois d'octobre 2019 en remportant 38 sièges sur 217 au Parlement tunisien. 

Un statut qui ne lui a pas épargné pour autant des déboires avec la justice de son pays, puisqu’il a fait l’objet depuis 2017 de poursuites engagées à son encontre par le pôle judiciaire financier de Tunis pour blanchiment d’argent et évasion fiscale. Poursuites qui lui ont valu une première incarcération entre les mois d’août et octobre 2019, et une autre arrestation en décembre de la même année. 

Nabil Karoui ne sera libéré que six mois plus tard et ne réapparaîtra en public qu’au mois de juillet dernier à la suite du limogeage du Premier ministre et du gel du Parlement tunisien par le président Kaïs Saïed. 
 

Kamel GHIMOUZE

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