L’Actualité Les ménages sous pression à SÉTIF

Les prix passent du simple au double

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Faouzi SENOUSSAOUI Publié 19 Juillet 2021 à 00:28

À l’approche de l’Aïd el-Adha, les prix continuent leur hausse à Sétif, suscitant, du coup, l’inquiétude des ménages. En effet, comme d’habitude, les prix des fruits et légumes ont connu ces derniers jours une flambée. Les commerçants justifient cette hausse par “la loi de l’offre et de la demande”. La balle est souvent renvoyée dans le camp des commerçants de gros. Ces derniers la rejettent à leur tour dans le camp des agriculteurs. 

“Quand nous achetons cher, nous devons vendre cher”, a soutenu un commerçant de gros, tout en soulignant que “la marge bénéficiaire est toujours la même”. Une virée aux marchés du chef-lieu de Sétif, dont celui des 1014-Logements, le souk Abbacha-Ammar (Andérioli), celui de la cité El-Hassi, à la sortie est de la ville de Sétif, et d’autres endroits aux quatre coins de la wilaya où des commerçants étalent leur marchandise, a permis de constater cette hausse vertigineuse des prix qui varie légèrement d’un marché à l’autre. 

À titre d’exemple, au marché populaire Abbacha-Ammar, le kilogramme de pommes de terre est cédé à 60 DA, alors qu’elle se vendait à 45-50 DA, la tomate, qui se vendait, il y a quelques jours, entre 25 et 30 DA, est actuellement cédée à 50 DA, les carottes à 65 DA. Et les oignons qui étaient vendus à 20 DA sont actuellement cédés entre 40 et 50 DA. Quant au navet, il est proposé entre 200 et 250 DA, et le navet de la région, dit “Saïdi”, entre 400 et 500 DA le kilogramme. 

La courgette est aussi proposée entre 200 et 250 da, les cardes à 100 DA, la betterave, le concombre et le poivron sont vendus à pas moins de 70 DA et le citron 100 DA si ce n’est plus. La laitue (salade verte), elle, est vendue entre 100 et 120 DA. Pour ce qui est des fruits, ils ont, eux aussi, connu une hausse. “La demande est grande.

Vu que les commerces seront fermés durant les jours de l’Aïd, les consommateurs font leurs emplettes et parfois stockent ce dont ils auront besoin durant cette période. Il est à noter que la fête de l’Aïd coïncide aussi avec la hausse des cas de Covid-19.

Les gens se rabattent sur la consommation de fruits”, nous dira Badis, un marchand de fruits au marché Abbacha. Les raisins sont cédés entre 120 et 180 DA, la pastèque entre 35 et 55 DA, la pomme (algérienne) entre 280 et 350 DA, la banane entre 220 et 250 DA et la pêche 150 DA. 

 


FAOUZI SENOUSSAOUI

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