
Une cinquantaine de sages-femmes exerçant dans les différentes structures sanitaires de la wilaya de Béjaïa ont observé, hier, un piquet de grève au niveau de la clinique d’accouchement de Targa Ouzemour pour dénoncer “des promesses non tenues par la tutelle”.
À noter que ce débrayage fait suite à l’appel lancé par le Syndicat national autonome des sages-femmes algériennes de santé publique (Snasfasp), après l’“échec” des négociations engagées avec le ministère de la Santé autour de sa plateforme de revendications socioprofessionnelles.
Selon la coordinatrice de wilaya du Snasfasp à Béjaïa, Mme Yamina Remili, toutes les revendications de la corporation qui ont fait l’objet d’un débat au sein des ateliers mixtes, mis en place à l’issue de la réunion tenue le 23 mars 2020 avec le ministre de la Santé, demeurent “insatisfaites”.
Parmi les principaux points soulevés par le syndicat des sages-femmes, notre interlocutrice cite notamment “la définition de la profession de sage-femme”, “l’élaboration d’un référentiel métier et compétence”, “la mise en place d’une nomenclature des actes des sages-femmes”, “la révision du statut de sage-femme” et “l’installation d’un Conseil de l’Ordre propre des sages-femmes afin de leur assurer une couverture juridique”.
Rappelons, en outre, que le Syndicat des sages-femmes réclame également “la promulgation de la liste des spécialités de sage-femme”, “la modification des erreurs contenues dans le statut particulier”, “la révision du régime indemnitaire”, “l’ouverture des concours d’accès avec une demande de dérogation pour la spécialisation des anciennes sages-femmes”, “l’introduction de nouveaux grades et postes de sage-femme”, “le respect de l’article 13 du statut en matière du droit à la formation continue”…
KAMAL OUHNIA