L’Actualité ils ont marché hier à Tizi Ouzou

Les travailleurs de l’ETRHB veulent sauvegarder leur entreprise

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Kouceila TIGHILT Publié 20 Avril 2021 à 00:19

Des centaines de travailleurs de l’entreprise ETRHB-Haddad ont battu le pavé hier à Tizi Ouzou, afin de réclamer le paiement de leurs salaires bloqués depuis 10 mois, le maintien des postes de travail, ainsi que la sauvegarde de l’outil de travail et du plan de charge.

Tout au long de l’itinéraire qui a commencé du magasin central de l’ETRHB Haddad, situé au lieudit Les Chabane, à la sortie est de la ville, en passant par le centre-ville des Genêts pour se diriger vers la cour de justice, les manifestants n’ont cessé de réclamer le versement de leurs salaires. “Où sont nos salaires ?”, ont-ils clamé. Ils avaient également brandi une large banderole sur laquelle on pouvait lire “Libérez l’entreprise et les salaires des ouvriers de l’ETRHB”.

Selon un représentant syndical, Arrar Kamel, les employés de l’ETRHB sont victimes d’une situation politico-judiciaire. “C’est le gel des comptes qui nous a bloqués depuis 2019 à ce jour”, a-t-il soutenu, avant d’expliquer que les travailleurs sont sortis dans la rue pour réclamer leurs salaires et le maintien des postes d’emploi. “Les maîtres d’ouvrage sont en train de résilier des projets. Ce qui va conduire automatiquement à la suppression de postes d’emploi”, s’est inquiété M. Arrar. “D’ici à demain, toutes les entreprises du groupe ETRHB Haddad risquent d’être fermées. D’où, d’ailleurs, notre courrier adressé au président de la République afin d’intervenir”, a-t-il expliqué, assurant que les travailleurs veulent surtout éviter la fermeture de leur entreprise qui existe depuis des années.

“S’ils ont un problème avec l’ex-P-DG ou avec ses associés, nous, les employés, n’avons rien à voir dans cette histoire. Nous réclamons juste nos droits”, a soutenu le même représentant syndical.  À noter que les travailleurs du groupe ETRHB Haddad ont adressé une lettre ouverte au président de la République, afin d’intervenir pour sauver leur entreprise et garantir ainsi la préservation des postes d’emploi et de l’outil de production qui ne peuvent, ont-ils affirmé, se concrétiser que par la conservation de l’entreprise et de son plan de charge. 

Tout en rappelant que le groupe vit une crise financière aiguë qui a conduit inéluctablement à la perte du plan de charge de l’entreprise, ces travailleurs ont exhorté, à travers le même courrier, le Président d’intervenir pour faire sortir l’ETRHB de la crise.  

K. Tighilt

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