L’Actualité Ils ont protesté devant le siège de la wilaya d'Oran

Les universitaires non logés dénoncent le blocage de leur dossier

  • Placeholder

D. LOUKIL Publié 04 Novembre 2021 à 09:44

Sous la pluie et massés sur le trottoir faisant face au siège de la wilaya d'Oran, une cinquantaine d'enseignants universitaires ont organisé, hier matin, un sit-in de protestation rappelant que depuis plusieurs années ils ne cessent de revendiquer l'accès à des logements de fonction. En vain. Estimant que c'est là un droit, ces universitaires brandissaient des pancartes exprimant leur ras-le-bol.  “Le logement est un droit élémentaire”, “Où est la dignité de l'enseignant universitaire ?”, “Depuis 2010, enseignants sans logements”, pouvait-on lire sur ces affiches. Sous surveillance policière, les protestataires ont refusé de rencontrer le chef de cabinet, arguant que ce dernier n'avait aucun pouvoir décisionnel et qu'ils demandaient une audience au wali.

L'un des délégués des universitaires non logés a ainsi résumé la situation : “Les derniers logements de fonction attribués à Oran remontent à 2014, et c'était à l'époque pour les enseignants recrutés en 2010, donc, depuis cette date, il n'y a plus rien eu, malgré toutes nos actions et demandes, alors que nous savons que 164 logements ne sont toujours pas occupés.” Et ce dernier d'ajouter : “Il faut savoir que sans les logements de fonction, nous n'avons même pas la possibilité d’intégrer les formules de logements comme l'AADL ou bien le LPP, financièrement, on ne peut pas payer un loyer pour la location et payer les tranches du LPP.” Ainsi, pour ces universitaires, la seule solution est que les autorités locales, la conférence régionale des universités de l'Ouest et la tutelle interviennent pour définir clairement le statut des logements de fonction, surtout qu'il y a désormais une base de données claire sur la situation desdits logements de fonction.

 


D. LOUKIL

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00