L’Actualité ELLE A ÉTÉ AUDITIONNÉE JEUDI PAR LE JUGE D’INSTRUCTION À ORAN

Mira Moknache de nouveau sous contrôle judiciaire

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Kamal OUHNIA Publié 12 Mars 2022 à 11:15

L’enseignante universitaire et militante politique, Mira Moknache, a été placée sous contrôle judiciaire, jeudi dernier, par le juge d'instruction près le tribunal d'El-Othmania, dans la wilaya d'Oran, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Ainsi, la mise en cause sera contrainte de pointer, une fois tous les quinze jours, au tribunal d'Amizour, dans la wilaya de Béjaïa. C’est la troisième fois que cette enseignante à la faculté des sciences économiques de Béjaïa est soumise à cette procédure pénale, dont la première a été décidée, en 2020, par le juge d’instruction du tribunal correctionnel d’Akbou, alors que la deuxième a été prononcée, en février dernier, par le tribunal de Sidi M’hamed (Alger). 

Selon son avocat, Me Sofiane Ouali, outre les chefs d’inculpation d’“adhésion à une organisation terroriste” et “utilisation des technologies de l'information pour diffuser des idées terroristes”, pour lesquels Mira Moknache a été déjà placée sous contrôle judiciaire, le 27 février dernier, par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed d'Alger, la militante est également accusée d’“incitation à la violence et discours de haine”. Elle serait citée dans une affaire impliquant un militant du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé par les autorités d’organisation terroriste, qui a été arrêté à Oran, alors qu’il s’apprêtait à quitter le territoire national. 

Pour rappel, cette enseignante universitaire avait été condamnée, le 23 novembre 2021, par le tribunal correctionnel d'Amizour, à 2 ans de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 DA pour “atteinte à l'unité nationale”. Son procès en appel demeure en attente de programmation. Citée dans une autre affaire enrôlée devant le tribunal correctionnel d’Amizour, Mira Moknache devra aussi répondre prochainement des chefs d’accusation d’“atteinte à l’unité nationale”, “de destruction de biens de l’État” et “de violence contre la police”. 

Par ailleurs, nous avons appris qu’un jeune pêcheur d’Aokas, Nabil Moussaoui en l’occurrence, a été arrêté par les services de sécurité, le 8 mars à Tichy, et son domicile familial perquisitionné le lendemain. Il sera ensuite transféré à Alger pour être présenté devant le parquet de Sidi M'hamed (pôle pénal spécialisé). L’on ignore pour le moment les raisons de son arrestation.

Enfin, le procès du militant Malek Sebahi est programmé pour le 17 mars prochain au tribunal correctionnel de Béjaïa. Il est poursuivi pour le seul chef d'inculpation de “diffusion de publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national”.Quant aux autres activistes du Hirak, dont Rafik Amzal, Aziz Makhloufi, Ferhat Boutouil, Saïd Tebri et Kamel Khoufache, leurs procès respectifs ont été reportés à l’audience du 7 avril, devant le même tribunal de Béjaïa. 

 


KAMAL OUHNIA

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