L’Actualité Abdelhamid Arfa, délégué national aux risques majeurs

“Pas de risque de tsunami en Algérie”

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Faouzi SENOUSSAOUI Publié 20 Mars 2021 à 22:26

Le délégué national aux risques majeurs au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Abdelhamid Arfa, a tenu, jeudi 18 mars, sur les ondes de la radio locale de Sétif, à rassurer la population, en balayant d’un revers de la main tout risque de tsunami après le séisme de Béjaïa.

“Ni actuellement ni dans le futur, et ce, à cause de la formation géologique de l’Algérie. Les informations relayées après le séisme de Béjaïa ne sont pas fondées”, a-t-il soutenu. Le chercheur en géologie et en catastrophe a, par ailleurs, tenu à appeler la population à “s’adapter et à vivre sans peur ni panique en adoptant une culture préventive”.

Comparativement avec les séismes de Chlef (7,2 degrés) et de Boumerdès (6,8 degrés), le tremblement de terre de Béjaïa est d’une magnitude moyenne, a-t-il soutenu. “Il ne faut pas avoir peur des répliques car elles évitent un tremblement plus fort. Imaginez que la magnitude des répliques séparées soit réunie en une seule réplique. C’est une énergie qui est libérée”, a insisté l’expert qui a assimilé la terre à “un être vivant qui respire et qui a besoin de libérer de l’énergie”. Selon le délégué auprès du ministre de l’Intérieur, les pouvoirs publics ont procédé, dès l’enregistrement de la secousse, à l’installation de cellules de crise et à l’activation des treize modules régissant les secours à Béjaïa, à Jijel et à Skikda. 

Il a précisé que les équipes de secours qui procèdent à la classification des constructions en 5 catégories (1 et 2 en vert, 3 et 4 en orange et 5 en rouge) n’ont enregistré aucune construction dans les deux dernières catégories. “Je le dis et je le répète, les tremblements de terre ne tuent pas. Ce sont les constructions qui ne répondent pas aux normes qui tuent et, de ce fait, nous devons respecter les règles de construction”, a affirmé le Dr Arfa, avant de rappeler que “l’Algérie est exposée à quinze dangers naturels dont les plus importants sont les séismes, les inondations, les incendies de forêts, les pandémies, la désertification et la sécheresse”. Après quoi, il a énuméré les différentes régions sismiques du pays classées en trois régions. Selon lui, “l’Algérien n’a pas de culture de prévention et, du coup, ne sait pas comment se comporter avec les catastrophes naturelles pendant et après le séisme”. 
Résultat des courses, on déplore des victimes à cause de la panique, de la peur et de la fuite engendrée par l’hystérie. “Nous ne pouvons savoir quand un séisme peut se produire, cependant, nous savons les régions qui sont les plus exposées et, du coup, nous pouvons prévenir, et c’est très important, en réalisant des constructions selon les normes antisismiques connues”, a recommandé le Dr Arfa.

FAOUZI SENOUSSAOUI

 

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