L’Actualité Alors que Larbi Zitout et Amir DZ écopent de 10 ans de prison par contumace

Sami Dernouni condamné à deux ans de prison

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Kenza SIFI Publié 09 Mars 2021 à 22:44

© D. R.
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Le parquet avait requis, lors du procès qui s’était tenu le 2 mars, la peine maximale, à savoir 10 ans de prison.

L’activiste Sami Dernouni  a  été condamné, hier, à  deux ans de prison ferme par le tribunal  de Tipasa, a-t-on  appris  auprès  d’un  de  ses avocats. Connu pour sa proximité avec le mouvement Rachad, au regard de ses publications sur les  réseaux sociaux, le jeune  activiste  est  poursuivi  pour  “incitation  à   attroupement  non  armé”, “atteinte  à  la  personne  du  président  de  la République”, “atteinte à l'unité nationale”, “publications pouvant porter atteinte à l’unité nationale”, “participation à un complot visant à renverser le régime”, “financement étranger” et “publication de fausses informations”.

Le parquet avait requis, lors du procès qui s’était tenu le 2 mars dernier, la peine maximale, à savoir 10 ans de prison à l'encontre de l’accusé. Selon Me Ali Fellah, membre du collectif de défense de  l’activiste, contacté par Liberté, le dossier de leur client est “vide” et sans “expertises techniques”.

Poursuivis dans le même dossier, l’ancien diplomate en fuite à l’étranger depuis 1993, et néanmoins membre fondateur du mouvement islamiste, Rachad,  Mohamed  Larbi  Zitout, le  cyber-influenceur,  Amir  Boukhers, connu sous le pseudonyme d’Amir DZ, ainsi que le militaire déserteur, Mohamed Benhalima, ont été également condamnés à 10 ans de prison ferme par contumace avec émission d’un mandat d’arrêt international à leur encontre, d’après la même source.

Pour rappel, Sami Dernouni avait révélé, lors de son procès, avoir subi des “sévices” et“un interrogatoire musclé” pendant sa garde à vue.

Des révélations qui ont été fortement dénoncées sur les réseaux sociaux par les  sympathisants  du  mouvement  Rachad, ainsi  que  par  de  nombreux militants du mouvement populaire du 22 Février.

Il  a  été  placé  sous  mandat de dépôt  avec  Namia  Abdelkader, le  7 décembre 2020 à la prison de Koléa, par le juge d'instruction du tribunal de Tipasa. En liberté provisoire depuis le 20 février, Namia Abdelkader a, en revanche, été relaxé dans cette affaire.
 

Kenza SIFI 

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