L’Actualité

Syndicat national des journalistes

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Kamel AMARNI Publié 05 Avril 2022 à 12:00

Le Syndicat national des journalistes a appris avec stupéfaction la décision suicidaire prise par l’actionnaire majoritaire, c’est-à-dire le propriétaire tout court, du quotidien national Liberté, de mettre fin, froidement, brutalement et sans état d’âme, à ce pilier de la presse algérienne et du combat pour le triomphe des valeurs démocratiques et républicaines, un des remparts contre l’obscurantisme depuis trois décennies.

Rien, absolument aucune raison, pas même l’implacable logique économique, qui a déjà fauché des dizaines de médias nationaux, ne peut justifier cette décision extrêmement grave. Une décision désastreuse au plan médiatique, mais surtout aux conséquences sociales dramatiques pour des dizaines de travailleurs, en général, et des journalistes, en particulier. Des confrères qui ont sacrifié les plus belles années de leur vie au service de ce journal et pour faire de lui l’un des plus grands médias du pays.

Le Syndicat national des journalistes, qui s’interroge sur les réelles motivations d’une telle décision – qu’il condamne bien évidemment avec force – appelle son auteur à ne pas accomplir l’acte fatal.

Légalement, moralement aussi, M. Issad Rebrab ne peut, en effet, ignorer ses vis-à-vis du collectif de Liberté et ses propositions concrètes et pratiques en vue d’éviter l’irréparable. Et pour ce faire, il n’est pas trop tard pour revenir à la raison, pour le plus grand bien de tous.

Cela étant, le Syndicat ne peut, quant à lui, qu’être du côté du collectif et de nos confrères de Liberté. En toutes circonstances.

P/Le Syndicat national des journalistes
Le Secrétaire général
Kamel AMARNI

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

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    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00