L’Actualité Ils entament leur 10e jour de grève de la faim

Tadjadit, Ben Rahmani, et Khimoud transférés à l’hôpital

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Imène AMOKRANE Publié 05 Janvier 2021 à 12:28

Photo : D.R
Photo : D.R

Mohamed Tadjadit, Ben Rahmani Abdelhak (surnommé Merouane), Noureddine Khimoud (Nadjib Miliano), en grève de la faim depuis dix jours à la prison d’El Harrach, ont été évacués, ce mardi, à l’hôpital, ont fait savoir leurs avocats, qui leur ont rendu visite à la prison.

Contacté, le collectif de défense a indiqué à Liberté que l'état de santé des détenus était critique. « Je leur ai rendu visite aujourd’hui, ils étaient en tenue de sortie et ils étaient très affaiblis », a indiqué Me. Kacimi, membre du collectif d'avocats, avant d’ajouter qu’ils ont été transférés à l’hôpital, « probablement celui de Mustapha Pacha ».

Par leur recours à la grève de la faim, les trois détenus protestent contre le prolongement de la durée de leur détention préventive par le juge d’instruction du tribunal de Bab El-Oued (Baïnem). En effet, Mohamed Tadjadit a été arrêté le dimanche 23 août par des agents en civil à Aïn Taya, côte est d’Alger, avant d’être incarcéré quelques jours plus tard, tandis Ben Rahmani Abdelhak a été placé sous mandat de dépôt en octobre 2019, et Noureddine Khimoud (Nadjib Miliano), le 27 août 2019.

Il est à rappeler que les détenus sont poursuivis dans le même dossier pour quasiment les mêmes accusations liées essentiellement à des publications sur Facebook : « Affichage de publications de nature à porter atteinte l'unité nationale », « incitation à attroupement non armé”, “attroupement non armé », « mise en danger de la vie d'autrui en appelant à un rassemblement pendant la période de quarantaine », « offense au président de la République”, “outrage à corps constitués », “atteinte à l’unité et à la sécurité nationales », « publication de nouvelles susceptibles de nuire à l'ordre public et à la sécurité publique », « publication de discours de haine comprenant un appel à la violence” et “discrimination et propagation du discours de haine en utilisant les technologies de l'information et de la communication ».

 

Imène AMOKRANE

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