L’Actualité ELLE EST FINANCÉE PAR UN OPÉRATEUR ÉCONOMIQUE LOCAL

Une centrale d’oxygène à la polyclinique de Bouzeguène

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NATH OUKACI Kamel Publié 28 Juillet 2021 à 22:50

© D. R.
© D. R.

La chaîne de solidarité pour briser celle des contaminations par le coronavirus permettra l’installation, d’ici à quelques jours, d’une centrale à oxygène à la polyclinique de Bouzeguène, où les travaux sont en cours pour l’aménagement d’un service Covid-19.

L’ouverture de ce service à la polyclinique Chahid Sadoun-Rabah de Loudha, à quelques 60 km à l’est de Tizi Ouzou, se fera grâce à l’aide d’un opérateur économique local qui financera à hauteur d’environ 5 millions de dinars les travaux qui seront lancés immédiatement.

La Direction de la santé et de la population de la wilaya de Tizi Ouzou, qui a applaudi à cette initiative, n’a pas hésité à donner son accord. La mise en service des équipements, et donc l’ouverture d’un service Covid d’une capacité de 20 lits, dépendra évidemment du temps que prendront les travaux.

Ces derniers, qui seront réalisés par une entreprise spécialisée, concerneront l’installation d’un réseau de canalisations qui alimentera en oxygène le service Covid avec un débit normal via un oxymètre. 

Les malades seront soulagés comme le suggèrera la prescription du médecin pneumologue. Le service Covid sera totalement autonome, afin de sécuriser le reste des services des urgences de l’EPSP (établissement de proximité de santé publique). Les travaux permettront, à terme, d’équiper tout le service Covid avec des têtes de lits à oxygène.

L’installation de cette centrale de production d’oxygène d’une capacité de 20 bouteilles à la polyclinique de Loudha est considérée comme une révolution et apportera des avantages probants aux malades de la région.

“Outre la capacité de la centrale qui va certainement soulager la région, nous comptons aussi nous équiper d’une citerne supplémentaire pour stocker l’oxygène, afin de parer aux ruptures de stock”, nous expliquera M. A., fournisseur de cette centrale à oxygène.

Celle-ci pourra, à coup sûr, faire face, sinon atténuer les conséquences de la prolifération du virus dans la région et diminuera la pression sur les services des hôpitaux de la région qui sont totalement saturés et dépassés par la multiplication des contaminations. Et ce sera une pression de moins sur les hôpitaux de la région, notamment l’hôpital Azazga ou le Centre hospitalo-universitaire de Tizi Ouzou.

L’hôpital d’Azazga, qui compte plus de 200 malades, peine, malgré l’arrivée d’un camion-citerne de 6 000 litres, à faire face aux besoins en oxygène des malades en détresse respiratoire accrue.

Cette pression, engendrée par l’explosion du nombre de porteurs de virus, dont des familles entières en isolement dans les villages, a suscité une chaîne de solidarité des membres de la communauté installée à l’étranger, des citoyens qui viennent au secours de leurs villages.

Par ailleurs, notre interlocuteur nous précisera que “ces centrales alimentées par camion-citerne comportent des contraintes en raison du faible nombre d’acteurs dans le secteur de production d’oxygène, entraînant des coûts élevés, en particulier pour les régions isolées du territoire national qui dépendent toutes de ces fournisseurs”. 
 

KAMEL NATH OUKACI

 

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