L’Actualité EN SOLIDARITÉ AVEC MALEK BOUDJEMÂA ET LES DÉTENUS D’OPINION

Une journée “ville morte” paralyse la région d’Ath Abbas

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Kamal OUHNIA Publié 23 Septembre 2021 à 00:07

© D. R.
© D. R.

Le mot d’ordre de “Ville morte”, lancé par le comité de soutien au militant Malek Boudjemâa, en détention provisoire à la prison de Koléa depuis le 14 septembre dernier, a été largement suivi, hier, par les trois chefs-lieux communaux, Aït R’zine, Ighil Ali et Boudjellil, dans la wilaya de Béjaïa.

En effet, toutes les activités économiques et commerciales ont été paralysées, hier, par une grève générale d’une journée, observée à travers les trois municipalités de la tribu des Ath Abbas.

À travers cette action de protestation pacifique, la population locale entend dénoncer l’arrestation et l'incarcération “arbitraires” de l’enfant de la région, Malek Boudjemâa, un fils de chahid passionné de photographie et un fervent défenseur de son identité culturelle.

L’adhésion des commerçants de ces trois municipalités de la haute vallée de la Soummam, à l’initiative du comité citoyen d’Aït R’zine, témoigne de la solidarité de la communauté d’Ath Abbas envers le militant pacifiste, Malek Boudjemâa, mais aussi envers tous les détenus d’opinion.

“Nous demeurons pleinement mobilisés pour obtenir la libération de notre frère Malek Boudjemâa et de tous les prisonniers politiques et d’opinion, injustement incarcérés”, assure un membre du collectif citoyen de la commune d’Aït R’zine, lequel se félicite de la réussite de la journée “ville morte”, observée hier, de 6h jusqu’à 18h.

Pour rappel, le militant Malek Boudjemâa a été interpellé par les services de la Gendarmerie nationale, le 6 septembre dernier, après perquisition de son domicile familial, sis au village de Guendouze, dans la commune d’Aït R’zine.

Placé en garde à vue pendant une semaine, il sera présenté devant le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le 14 septembre.

À l’issue de son audition, il a été mis sous mandat de dépôt à la prison de Koléa (Tipasa) pour son appartenance présumée au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé comme “organisation terroriste” par le Haut conseil de sécurité (HCS) depuis le 18 mai dernier.
 

KAMAL OUHNIA

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