À l’instar d’autres wilayas du pays, Oran n’a pas échappé aux répercussions induites par le changement climatique, avec des épisodes de grandes chaleurs, la réduction des précipitations et d’autres épisodes de phénomènes climatiques extrêmes.
Dès lors, la mobilisation des ressources en eau pour les quelque 2 millions d’habitants de la ville d’Oran revêt un caractère urgent, alors que la disponibilité de l’eau provient du dessalement et des transferts de barrages dans d’autres wilayas. Mais voilà que le niveau de ces barrages a fortement baissé alors que la partie ouest de la ville dépend de ces transferts.
Du coup, le projet de réalisation d’une seconde station de dessalement pour Oran a été confirmé ces jours derniers comme solution à long terme.
Ce projet ancien sera implanté à l’extrême ouest de la wilaya, à Cap Blanc, pour une capacité de production estimée entre 200 00 à 300 000 m3/j. La production de cette station de dessalement sera destinée à l’alimentation de la partie ouest de la ville d’Oran jusqu’aux agglomérations comme Aïn El Turck et Boutlelis.
D. LOUKIL