Des milliers de manifestants ont battu le pavé d’Alger, ce vendredi 26 février 2021, après presque une année de suspension des marches, en raison de la pandémie du Covid-19.
Pour un premier vendredi depuis la reprise lundi dernier des manifestations, les algérois ont été nombreux à investir les ruelles du centre de la capitale, peu avant 14h, pour réclamer le départ du système.
Le dispositif sécuritaire mobilisé à l’occasion était moins important que d’ordinaire et peu d’interpellations ont été enregistrées dans la matinée.
Au début de la marche, la police a tenté, cependant, d’empêcher la foule rassemblée au niveau de Khelifa Boukhalfa de rejoindre la rue Didouche Mourad, ce qui a provoqué des échauffourées et les forces de l’ordre ont usé de la bombe lacrymogène pour repousser les manifestants. Mais en vain. La foule a réussi finalement à briser le cordon sécuritaire pour se diriger vers la Grande Poste où une vague impressionnante de manifestants arrivait en même temps de la Casbah et Bab El Oued, scandant « Etat civil et non militaire » , « Indépendance »…
Ce n'est que vers 16h30 que les manifestants commençaient à se disperser dans le calme.
Rédaction Web