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LE COMBAT INACHEVÉ DES PEUPLES DU MAGHREB

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Farid CHAOUI Publié 02 Juin 2021 à 10:07

Par : PROFESSEUR FARID CHAOUI 

“Si le travail politique des grands partis du mouvement  national  s’effectue dans les villes, deux mouvements vont s’investir auprès de cette paysannerie pauvre, éloignée des centres urbains et de leurs turbulences syndicales et politiques : il s’agit des Uléma et du parti communiste (PCA), chacun pour des raisons différentes.”

Dix ans après le déclenchement des mouvements de protestation populaires et deux années après l’émergence de celui du 22 février 2019 en Algérie, il me semble légitime de s’interroger sur les résultats et le devenir de ce qui est communément appelé “printemps arabes” ou Hiraks.
Je ne pourrais pas évoquer ici l’histoire de tous les mouvements apparus dans l’espace arabophone, dont, hélas, la majorité a débouché, sinon sur la guerre civile, au moins sur la résurgence des pouvoirs autoritaires qui redoublent de férocité !
Je me concentrerai sur les événements qui secouent deux pays du Maghreb central, parce que nous avons une longue histoire commune, que nous sommes un même peuple, que nous avons sans aucun doute un destin commun et que les révoltes d’Octobre 1988 en Algérie et celle de janvier 2011 en Tunisie constituent à mon avis les ferments les plus féconds des printemps arabes.
Je souhaite par cette contribution donner un modeste éclairage sur ce qui me semble être les facteurs historiques, sociologiques et politiques qui ont conduit au réveil des peuples et à leur irruption dans “la rue arabe”, mais qui ont, à l’inverse, pu constituer, directement ou indirectement, des freins objectifs à l’aboutissement de ces luttes.

La colonisation
Après plusieurs décennies de domination coloniale française, les deux pays accèdent enfin à leurs indépendances respectives.
Les deux pays n’auront cependant pas connu la même colonisation : la Tunisie subira une domination coloniale différente de celle de l’Algérie. C’est Sadok Bey – et son aristocratie prédatrice – qui offrira à l’État français le prétexte à son expédition coloniale. 
En effet, ce pays restera dans le giron ottoman jusqu’en 1881.
Sa chute dans celui de l’empire français sera le fruit d’une vieille ruse qui aura déjà fait recette à son époque avec le gouvernement des jeunes Turcs : fasciné par l’avancée technologique de l’Occident et peu regardant sur la dépense pour l’achat “de la modernité et du luxe”, le bey de Tunis endette son pays au point d’en déclarer la banqueroute en 1869. 
Le pays tombe alors sous la férule des puissances prêteuses qui lui imposent leur loi, comme le FMI impose la sienne aujourd’hui aux pays en faillite ! 
Grâce à ce piège de l’endettement, le bey est contraint d’accepter d’abord la tutelle d’une commission financière anglo-franco-italienne, avant que la France impose au pays à genoux le protectorat français en 1881. Le protectorat est acté par le traité du Bardo signé entre le gouvernement de Jules Ferry et Sadok Bey le 12 mai 1881. Par “protectorat”, on entend que la souveraineté du bey de Tunis n’est pas officiellement remise en cause, mais c’est le gouvernement français qui entreprendra de réformer la Tunisie sous la férule de son ministre-résident.
Beaucoup a été écrit sur le drame de la colonisation en Algérie. On pourrait le résumer en deux grandes périodes : la première, de 1830 à environ 1860, fut celle de l’extermination : l’armée coloniale ne s’est embarrassée d’aucun scrupule : pour s’approprier ce vaste territoire, il fallait, comme le firent les Anglais en Amérique, exterminer sa population indigène ! En 30 ans, au moins un tiers de la population algérienne disparaîtra par la guerre, les famines et les épidémies.  
Après 1860, les colons finirent par se rendre à l’évidence : les “indigènes” résistent au génocide, il fallait s’en accommoder. 
Commence alors une deuxième longue période au cours de laquelle, par la terreur et l’expropriation massive des terres les plus fertiles, les populations locales sont refoulées vers les terres les plus pauvres, en particulier vers la montagne, comme ce fut particulièrement le cas dans l’Ouarsenis, la Kabylie et les Aurès. Cette paysannerie pauvre, dépossédée de tout moyen de subsistance, s’organise pour sa survie dans des hameaux de montagne, constitués de quelques gourbis dans lesquels se regroupent les familles fuyant la plaine pour échapper à l’extermination. 
On survit en pratiquant une agriculture vivrière, un petit élevage, et en vendant sa force de travail aux colons à l’occasion des vendanges et des moissons ou en acceptant des salaires de misère dans la mine et les travaux publics. L’organisation sociale de ces villages obéissait à l’ancestral principe de la djamâa. Véritable centre de régulation sociale librement et démocratiquement désigné, la djamâa a constitué le centre vital des villages assurant la cohésion du groupe et la solidarité nécessaires à la survie de ses membres. Comme les Ottomans, la colonisation française a reconduit ce modèle organisationnel coutumier, mais en le soumettant à l’ordre sans partage de ses affidés : les caïds. Ainsi vivait la grande majorité de la population algérienne, probablement plus de 80% d’entre elle, placée sous le code de l’indigénat, administrée par le statut particulier des communes mixtes et placée sous la botte impitoyable du caïdat.
À partir des années 1920 naît le mouvement national, qui, faut-il le préciser, verra le jour en France en 1926, soutenu et aidé par les syndicats communistes français et par la solidarité des premiers révolutionnaires indochinois, dont un certain Ho Chi Minh. Le mouvement national va connaître un rapide développement pendant les années 1930 et 1940 avec l’émergence du PPA-MTLD, DE l’UDMA, des Uléma et du Parti communiste algérien. 
Les deux premières organisations, les plus puissantes, vont s’ancrer et se développer essentiellement dans les centres urbains : le PPA-MTLD et l’UDMA seront d’abord et avant tout des mouvements conduits par des élites politiques urbaines issues des syndicats et de la vie associative, recrutant, pour le PPA surtout, ses militants essentiellement dans le prolétariat des  faubourgs urbains où une partie de la paysannerie déracinée est venue  chercher pitance.
Et si le travail politique des grands partis du mouvement national s’effectue dans les villes, deux mouvements vont s’investir auprès de cette paysannerie pauvre, éloignée des centres urbains et de leurs turbulences syndicales et politiques : il s’agit des Uléma et du parti communiste (PCA), chacun pour des raisons différentes : pour les Uléma il fallait lutter contre l’influence du maraboutisme, considéré comme plus proche du paganisme que de la religion musulmane et manipulé par les caïds et leurs patrons coloniaux pour maintenir ces populations dans l’ignorance, la superstition et l’asservissement.
Pour le PCA, fidèle à sa politique de “l’entrisme”, la tactique pour combattre l’apartheid dans lequel était maintenue la population paysanne est de travailler à sa conscientisation par le discours et le travail politique. Le but est d’amener cette population abandonnée dans les zones reculées et infertiles à se mobiliser contre le dictat des caïds et de l’ordre colonial. Les communistes luttaient pour obtenir le droit à élire librement les membres de la djemâa et de désigner leur représentant qui ira les défendre  dans les instances des communes mixtes. La tactique du PCA est de créer ainsi des brèches dans le système de domination coloniale en utilisant le levier des élections pour favoriser l’entrée dans l’organisation administrative locale de représentants de la paysannerie pauvre formés et encartés dans le PCA. 
Ce combat des communistes contre l’emprise politique et sociale des caïd sur les djemâa et celui de l’association des Uléma contre le maraboutisme et le caïdat finira souvent par se rejoindre sur le terrain malgré l’opposition idéologique absolue entre les deux entités politiques. Cette activité politique, qualifiée par l’armée coloniale de subversive, connaîtra un particulier développement pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Le travail des Uléma à travers les écoles coraniques permettra à de nombreux jeunes paysans de s’alphabétiser ; les meilleurs d’entre eux rejoindront les médersas de l’association puis, pour nombre d’entre eux, les universités de Fès ou la Zitouna de Tunis ! 

Beaucoup de ces éléments formés dans les années 1930 et 1940 constitueront une part de l’encadrement du FLN-ALN dès le déclenchement de la guerre d’indépendance.

Ce point de l’histoire est à mon avis essentiel pour comprendre le poids de la religion dans la prise de conscience des élites politiques qui vont conduire la guerre d’indépendance. Leur parcours de formation forgera en eux la conviction que le combat pour la liberté passe par la défense des valeurs ancestrales de la société traditionnelle rurale et celle de la religion musulmane, qui a constitué tout au long de la nuit colonial un puissant facteur de résistance et de cohésion sociale. Ces convictions restent encore de nos jours très prégnantes dans le discours des élites politiques après l’indépendance, aussi bien du côté du pouvoir que dans celui de l’opposition.
Les communistes, au déclenchement de la guerre d’indépendance, commenceront par résister à l’appel du FLN, constitueront un “maquis rouge” dans la région de l’Ouarsenis, avant finalement d’accepter de rejoindre les rangs de l’ALN. Beaucoup deviendront des cadres du FLN et des officiers de l’ALN.
On voit ainsi que si l’essentiel du combat politique du mouvement national depuis sa naissance s’est réalisé dans les villes, le déclenchement de la guerre de libération nationale n’a pas eu lieu dans les centres urbains mais bel et bien dans les régions reculées du pays comme en Kabylie, dans les Aurès et dans l’Ouarsenis où vivait cette paysannerie pauvre et déracinée ! 
Il faut aussi constater, et ceci est peut-être en relation avec ce qui précède, que la révolution de novembre n’a pas été, comme le révolution bolchévique, chinoise, vietnamienne ou cubaine, menée au nom d’une idéologie révolutionnaire type marxiste, mais en mobilisant le peuple au nom de la lutte contre l’occupant pour la récupération des terres spoliées et également au nom de la défense de notre religion contre les “infidèles” qui menacent la cohésion de notre communauté musulmane.
La tentative de donner un contenu plus politique et idéologique à la révolution par le congrès de la Soummam sous l’impulsion de Abane Ramdane et de ses compagnons a tourné court. Abane Ramdane le payera de sa vie !

Les luttes pour l’indépendance La Tunisie
Le mouvement tunisien pour l’indépendance naîtra dans les années 1920 avec l’émergence du parti du Destour dirigé par Taher Sfar. Dans les années 30 un jeune avocat du nom de Bourguiba en deviendra le n°2 : formé à l’école française et fasciné par les lumières, il défend une idéologie moderne et laïque s’opposant en cela au courant plus traditionaliste du Destour “historique”. Ce conflit idéologique ne tardera pas à faire éclater le parti en deux tendances dont celle créée par Bourguiba en 1934 : le néo-Destour. 
Après la 2e Guerre mondiale, le combat du néo-Destour sera renforcé par la création de l’UGTT née en 1946. La lutte du peuple tunisien finira par faire accéder le pays à l’indépendance en mars 1956 et c’est le néo-Destour qui s’imposera comme le parti le plus représentatif du peuple tunisien.
C’est donc ce parti, avec à sa tête le jeune avocat réformateur qui prendra la destinée du pays avec le soutien d’un syndicat déjà puissant : l’UGTT. Une année plus tard, la monarchie est abolie, la Tunisie devient une république et le néo-Destour prendra le nom du Parti socialiste destourien (PSD). Bourguiba est élu président de la République en 1959 entouré d’une équipe de conseillers majoritairement formés à l’école française. Il trouve un pays pillé par l’ancienne puissance coloniale mais relativement bien administré et disposant d’une petite bourgeoisie urbaine très industrieuse, qui a su s’adapter sous le protectorat et prospérer dans la petite et moyenne industrie, l’artisanat, le commerce et l‘agriculture.
Dans le tumulte de l’indépendance, Bourguiba va effectuer deux gestes politiques majeurs qui pèsent encore sur le devenir de la Tunisie actuelle. Avec la classe moyenne urbaine qui applaudit son arrivée au pouvoir et qui souhaite prendre son envol économique, Bourguiba va négocier un compromis politique historique : il lui garantit les moyens de sa prospérité en échange de son éloignement de toute activité politique. La petite et moyenne bourgeoisie urbaine se développe ainsi et assure le relais entre le pouvoir politique et les classes sociales plus pauvres, y compris celles rurales, par le développement de l’agriculture, de l’industrie de transformation, le commerce et le tourisme ! Ce deal va fonctionner jusqu’à la chute de Bourguiba et son remplacement par Benali. Quant à l’UGTT, elle se renforcera sous le régime du parti unique du PSD et développera un réseau syndical puissant qui jouera le rôle que l’on sait dans la révolution de 2011.
Le deuxième geste politique de Bourguiba concernera une autre catégorie de Tunisiens : formés à l’école de la Zitouna, nationalistes mais plus proches de la société traditionnelle que des idées “des lumières”, de jeunes étudiants manifestent dans les rues de Tunis l’arrivée au pouvoir du “moudjahid el-akbar” mais Bourguiba interprétera leur mouvement comme une résurgence du vieux Destour à coloration islamiste et les combattra violemment. 
Parmi ces étudiants, un certain Ghanouchi connaîtra la répression puis l’exil… Jusqu’à son retour au pouvoir, près d’un demi-siècle plus tard !
De plus, l’université de la Zitouna est jugée subversive et régressive par Bourguiba qui signe un de ses premiers décrets en sa qualité de président de la République, mettant fin d’un trait de plume à une institution vieille de plusieurs siècles qui avait formé bien des élites intellectuelles et politiques de la Tunisie mais aussi des autres pays du Maghreb. 
Cette faute, la Tunisie n’a pas fini de la solder ! C’est cependant sous la politique de Bourguiba que va s’accélérer la formation d’une classe moyenne industrieuse et éduquée urbaine qui fera la prospérité du pays et contribuera à sa légendaire stabilité politique, assurant le relais entre le pouvoir et les couches laborieuses qu’elle emploie. Le deal de Bourguiba ne tiendra pas sous le régime de son successeur Benali : le système autrefois autoritaire mais respectueux des intérêts la classe moyenne viole sous Benali le compromis politique et s’engage dans la prédation et la corruption sans limite ! Les familles Benali et Trabelsi se ruent dans les affaires, imposant leur loi par des pratiques maffieuses qui détruisent la confiance entre l’État et la classe moyenne, obérant les affaires et freinant la prospérité du pays. C’est la première faille sérieuse dans la stabilité politique économique et sociale du pays : en affaiblissant la classe moyenne tunisienne par la prédation, le pouvoir Benali détruit l’équilibre socio-politique du pays et freine sa prospérité aux dépens des couches vulnérables de la société.
En même temps, les enfants de la petite et moyenne bourgeoisie tunisienne, éduqués dans les meilleures écoles, diplômés des grandes universités occidentales, commencent à revendiquer leur participation au pouvoir. Ces jeunes diplômés refusent d’être cantonnés à l’espace économique et revendiquent de plus en plus leur place dans la gestion politique du pays. Ils seront sévèrement réprimés par la redoutable police politique de Benali. Les ingrédients d’une confrontation avec le pouvoir sont en place, il suffit désormais d’un starter pour la déclencher. 
L’étincelle viendra des classes laborieuses touchées de plein fouet par le ralentissement de l’activité économique productive en raison bien sûr de l’activité prédatrice des familles Benali et Trabelsi, mais aussi de facteurs exogènes dont le plus important est l’institution d’une zone de libre-échange (ZLE) établie en 1996 entre la Tunisie et l’UE dans le cadre du processus de Barcelone. Le démantèlement tarifaire imposé par cet accord concernait les produits manufacturés qui représentent pour la Tunisie 20% du PIB et 20% de l’emploi à cette époque. L’entrée en application de la ZLE en 2008 a produit des effets dévastateurs sur l’économie tunisienne : par exemple le taux de chômage des jeunes diplômés passe de 6,6% en 2000 à 32% en 2010 ! Et les inégalités à l’accès à l’emploi vont s’accentuer en défaveur des régions du Sud, précipitant ainsi le cours des événements qui vont aboutir à la révolution de 2011. Dans cette violente confrontation, la Tunisie saura éviter l’écroulement grâce à la conjonction de plusieurs facteurs : la révolte violente des populations les plus démunies du Sud a produit une prise de conscience très rapide des classes moyennes éduquées urbaines qui vont occuper la rue au cri de “Benali dégage” : médecins, avocats mais aussi fonctionnaires du secteur public et jeunes entrepreneurs et commerçants s’associent aux jeunes chômeurs des quartiers pauvres pour réclamer un changement de régime. L’armée refusera de tirer sur les manifestants et imposera à Benali de quitter la Tunisie, évitant ainsi au pays de basculer dans la guerre civile. Quant à la police, traditionnellement soutien inconditionnel du pouvoir, elle finira par comprendre qu’une époque est révolue et acceptera de mauvaise grâce de se soumettre au nouveau régime.
Le pouvoir autoritaire de Benali tombe et les représentants de la classe moyenne, éduqués et bien structurés dans la société civile, voient s’ouvrir devant eux les portes du pouvoir !
Et cette classe moyenne est justement aujourd’hui au pouvoir : le président élu est un authentique représentant des élites de cette catégorie sociale, et le président de l’assemblée n’est autre qu’un autre enfant cette même classe moyenne, un islamiste rusé dont le parti avait déjà commencé à prospérer sous Benali et qui va devenir la principale force politique du pays. 
Sous ce nouveau pouvoir, la Tunisie parviendra, avec beaucoup de difficultés certes, à élire une assemblée constituante qui donnera au pays la constitution la plus moderne des pays arabes ; et malgré les contingences importantes économiques liées à la crise mondiale puis à la pandémie de Covid-19, le pays organisera des élections parfaitement libres et démocratiques à tous les niveaux avec un succès indéniable.
La transition politique s’est effectuée sans le piège de la violence et la guerre civile grâce à la maturité politique de la classe moyenne qui a su, avec l’aide et soutien de l’UGTT, à encadrer le mouvement de révolte populaire et le conduire vers le compromis politique.
Il reste à cette classe moyenne tunisienne d’apprendre à gouverner et de poursuivre la transition politique de manière transparente et pacifique, malgré la crise multiforme qui frappe durement le pays et qui pousse les catégories sociales les plus démunies à la révolte, impatientes, à juste raison, de voir les promesses économiques et sociales promises par la révolution du jasmin enfin se concrétiser.
La Tunisie a fait un grand pas en avant et a mis en place les instruments politiques qui permettront aux élites d’une société urbaine structurée et éduquée d’édifier à moyen terme une société libre et démocratique malgré les graves difficultés du moment.

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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