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Quelle riposte face à l’arrivée de nouveaux variants ?

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El Hadi Makboul Publié 29 Septembre 2021 à 19:36

Par :  El-Hadi MAKBOUL 
EXPERT INTERNATIONAL

De même, l’après-corona, comme l’après-guerre est une étape délicate et importante au cours de laquelle il faudra veiller à rebâtir en profondeur notre pays, ses institutions et ses territoires, à réfléchir à une refondation globale avec ses règles propres au plan politique, économique et social dans un esprit de bonne gouvernance et de justice sociale.

I. Un constat amer et des défaillances multiples
Au 1er août 2021, la pandémie de Covid-19 s’est étendue à plus de 190 pays avec plus de 197 069 400 cas confirmés à travers le monde et un bilan global de 4 201 917 décès enregistrés à l’échelle planétaire.
Face à cette situation dramatique et alarmante liée à l’avancée du nouveau variant Delta qui a affecté en Algérie des milliers de cas entraînant selon des sources hospitalières près de 400 décès/jour et plus de 20 000 cas affectés par jour, l’Algérie a pris de nouvelles restrictions sanitaires qui ne semblent pas être appropriées en raison de l’inadaptation et de la faiblesse des moyens mobilisés et l’absence d’une vision rénovée, efficiente et globale de lutte contre cette pandémie créant un climat général de panique et de désespoir face à la saturation et l’incapacité des structures hospitalières à prendre en charge les malades victimes de cette pandémie dans toutes les étapes.
Par ailleurs, vouloir s’appuyer durant cette crise sur des structures hospitalières elles-mêmes “malades et déstructurées” en déficit, de management, d’équipements, de produits divers et de gouvernance, a mis à nu les nombreuses défaillances de notre système de santé qui ne répond plus en l’état actuel aux besoins de santé de la population algérienne. 
De ce fait, il est primordial de réviser fondamentalement le programme de lutte contre la pandémie de Covid-19 et l’adapter en urgence face à l’arrivée de nouveaux variants.

II. Un plan multisectoriel d’urgence et de riposte face à l’arrivée de nouveaux  variants
Dès lors, des mesures nouvelles et opérationnelles devront être engagées par les différents acteurs à tous les niveaux avec un esprit d’engagement et une volonté affirmée dépassant le cadre du secteur de la santé pour s’inscrire dans une démarche nationale pragmatique et globale avec une organisation nationale spécifique.

1- Au plan sanitaire et médical
La mise en place d’une nouvelle organisation sanitaire est indispensable en l’étape actuelle et ce en raison des dysfonctionnements relevés. 
Celle-ci devra être basée sur des interventions à plusieurs paliers permettant une meilleure fluidité et une bonne orientation des malades et un allègement de la pression sur les hôpitaux.
Le 1er niveau devra constituer une zone de tri et de sélection obligatoire des malades à travers des consultations préventives et préliminaires, une intervention de proximité qui permettra de prendre en charge et d’orienter les malades atteints après les mesures de dépistage qui toucheront également l’environnement immédiat de la personne atteinte et déclencher le cas échéant le système d’alerte sanitaire.
Cette mission, pour sa bonne exécution, devra être confiée aux médecins privés de proximité dont le nombre a atteint près de 28 300 cabinets médicaux privés répartis à travers l’ensemble des communes.
Par ailleurs, la mobilisation de près de 6000 centres de santé localisés à travers le territoire, ainsi que les 10 930 officines pharmaceutiques doivent apporter le soutien de base utile et nécessaire aux patients. De même l’apport d’une cellule psychologique à ce niveau pour la prise en charge mentale du patient est indiquée.
À cet effet, la gratuité et l’obligation des tests de dépistage et l’intensification des vaccins est une nécessité et un droit acquis pour l’ensemble des citoyens en doute sur l’efficacité des différents vaccins soumis à une guerre de laboratoires. Ces tests obligatoires et massifs auront principalement pour mission de casser la chaîne de transmission du virus. 
Le 2e niveau constitue la zone tampon entre le milieu hospitalier et les premières consultations des patients au niveau local qui devront être exclusivement orientés vers les 1782 polycliniques en activité qui détermineront la gravité de leur état, le traitement et le cas échéant l’orientation, la mise en observation ou l’hospitalisation du malade selon un protocole et des procédures médicales transparentes. 
À ce stade, l’implication des 10 930 officines permettra également de réguler et d’assurer un approvisionnement et une disponibilité des différents produits sanitaires, matériels, tests, vaccins et médicaments vitaux.
Le 3e niveau constitue l’étape finale d’hospitalisation des patients atteints et qui nécessitent obligatoirement un traitement lourd et une hospitalisation en milieu spécialisé selon la gravité et l’orientation vers les 219 établissements hospitaliers répartis à travers le territoire national qu’il faudra équiper et engager des mesures de modernisation, de renforcement en équipements et d’amélioration du management. Par ailleurs, il est impératif en cette étape d’impliquer également les 517 cliniques privées en activité qui disposent de moyens complémentaires et qui permettront de réduire la pression sur les établissements hospitaliers.
Dès lors, un plan d’urgence devra être mis en place en cas de persistance de cette situation. Cependant, pour éviter la saturation des services de réanimation et garantir la continuité des soins, il faudra distinguer :
◗ Les personnes atteintes de corona nécessitant une hospitalisation
◗ Les personnes âgées et vulnérables
◗ Les personnes démunies et pauvres qui nécessitent un accompagnement.
Après avoir adopté cette organisation fonctionnelle à 3 paliers, il faudra veiller :
◗ Au renforcement des capacités d’accueil et d’équipements 
◗ Au soutien de la production nationale, l’acquisition et la mise à disposition de matériels, équipements, produits et médicaments.
◗ À l’intensification de l’opération de vaccination avec un objectif d’atteindre 20 millions de personnes vaccinées à fin 2021
◗ À la mise en place d’un nouveau dispositif de dépistage massif
◗ Au renforcement en personnel qualifié 
◗ À la désinfection obligatoire et permanente des structures hospitalières et autres.
 
2- Au plan de la gestion d’urgence de la crise sanitaire
La propagation de la pandémie de Covid-19 nécessite, en cette étape d’arrivée de nouveaux variants, un plan d’urgence de gestion de crise. Préserver la santé publique des citoyens doit demeurer la seule option permettant d’anticiper les risques pandémiques. Cette mission doit être confiée à une structure spécialisée en gestion de crise disposant de capacités en matière de prévisions.
En cette période, l’anticipation des événements doit être primordiale avec la mise en place :
◗ D’une cellule nationale de gestion de crise sanitaire
◗ D’un plan d’urgence spécial “de crise” 
◗ D’une organisation adaptée et des pouvoirs d’anticipation réels.
◗ D’un programme spécial de fabrication et d’importation des produits et équipements médicaux
◗ D’une coordination intersectorielle forte.
Ce dispositif exceptionnel de gestion de crise devra également prévoir des mesures de règlement liées aux tensions actuelles notamment :
◗ Sur les liquidités
◗ Sur la disponibilité et la gestion des produits de base, les stocks de sécurité et la régulation du marché national
◗ Sur les médicaments et les produits
◗ Sur les équipements sanitaires, l’oxygène, les tests et les vaccins
◗ Sur l’alimentation en eau potable 
◗ Sur les tensions sociales
◗ Sur les questions de spéculation et de contrebande liée à cette période.
En effet, la pandémie de Covid-19 reste une crise sanitaire planétaire et exceptionnelle, elle constitue une situation inédite qui nécessite une gestion de crise appropriée et sans faille.
 
3- Au plan comportemental et relationnel 
D’ores et déjà, on doit se convaincre que des changements profonds doivent être apportés à nos comportements et à nos relations sociales à travers une série de règles à respecter. En effet, l’inconscience collective et l’incivisme légendaire qui animent la société algérienne nous imposent plus que jamais de respecter les règles barrières, de changer profondément nos comportements sociaux et d’admettre définitivement notre fragilité face à une pandémie envers laquelle nous sommes désarmés. Le respect obligatoire des gestes barrières et le renforcement des actions de prévention constituent la seule garantie pour garder ce virus à distance.
Ainsi, une véritable culture comportementale nouvelle devra émerger dans cette phase avec comme objectif de préparer l’après-crise et d’approcher différemment les relations sociales. Comme il faudra définir un plan lié à :
◗ La gestion des traumatismes nés de la pandémie
◗ L’introduction de mesures de restrictions en matière de regroupement et de déplacement
◗ La mise en place de plateformes spécialisées liées à l’enseignement à distance, le télétravail, les achats et livraison à domicile et le réaménagement du mode de fonctionnement des services publics
◗ La mise en œuvre de mesures strictes liées au port obligatoire du masque, le lavage systématique des mains, l’utilisation du gel, la désinfection des lieux publics, le respect de la distanciation et du confinement 
◗ Le changement du régime alimentaire et ce en vue de renforcer notre immunité.
 
4- Au plan de la sensibilisation de la prévention et de la communication 
Pour atténuer les effets de la pandémie, une série de mesures doit être envisagée à travers :
◗ La restauration du dépistage massif à tous les niveaux, ces tests qui doivent être gratuits et pris en charge par les pouvoirs publics 
◗ De même, l’opération de vaccination générale de la population algérienne doit être soutenue et renforcée avec des objectifs précis : atteindre 20 millions de personnes vaccinées à la fin de l’année 2021

◗ Le lancement de campagnes de sensibilisation et de prévention à tous les niveaux avec des caravanes d’information.

◗ La gestion du confinement en axant notamment sur les aspects liés à l’éducation du confinement
◗  La mise en place d’un site d’information et de communication spécialisé
◗ L’amélioration de la collecte et la diffusion de données statistiques sanitaires.

5- Au plan du renforcement de la solidarité nationale et internationale 
L’élan de générosité et de solidarité nationale né spontanément suite à une mauvaise prise en charge sanitaire, à la faiblesse des moyens hospitaliers et à une désorganisation des services médicaux et de réanimation doit être soutenu pour contrer cette pandémie.
Cette solidarité doit être organisée et soutenue, car le mouvement citoyen a créé une dynamique humaine, en l’absence de véritables relais efficaces et de solutions adéquates. Cependant, pour être vraiment opérationnelle, celle-ci a besoin d’être relayée par l’ensemble des acteurs de la société algérienne, notamment par les personnes ressources, les associations locales et nationales, les comités de quartier et de village et les Algériens et personnalités résidant à l’étranger. L’État devra soutenir et conforter cet élan humanitaire et cette dynamique en accordant toutes les facilités nécessaires et asseoir ainsi une véritable approche participative qui viendrait consolider la démocratie locale à un moment où notre pays a besoin d’un élan de fraternité. Car ce plan d’urgence sanitaire ne pourra véritablement réussir sans un engagement réel sur tous les fronts de cette solidarité qui nous réhabilite avec les valeurs nobles et humaines de notre société et avec ce sentiment d’appartenir à une même nation et de partager les mêmes moments de bonheur et de malheur. Plutôt que de développer des sentiments de méfiance et d’exclusion à l’égard de ce mouvement spontané né des cris de désespoir et de détresse du fin fond de nos villes, de nos campagnes et de nos hôpitaux, l’État algérien devra en faire un véritable allié et une force utile surtout en ces moments de crise multidimensionnelle en offrant à toutes les parties prenantes animées de bonne volonté la possibilité de partager et de soutenir leurs compatriotes dans cette pénible épreuve.
6- Au plan social
Les mesures sociales à instaurer doivent veiller à protéger en priorité les personnes fragiles et vulnérables, avec un soutien médical et social orienté vers les personnes pauvres et les plus démunies évaluées à près de 30% de la population algérienne.
Les catégories vulnérables et les personnes âgées doivent être prises en charge en priorité avec des soins à domicile. L’Agence de développement social et ses cellules devra à ce stade gérer l’ensemble de ces personnes, qui doivent être protégées et soutenues dans le cadre des dispositifs de solidarité en vigueur.
Par ailleurs, la mobilisation des associations doivent être les véritables relais pour assurer la réussite de cette mission. Le même régime devra être accordé aux personnes âgées hébergées dans les maisons de vieillesse dont aucune information n’a filtré pendant cette pandémie sur les conditions de leur prise en charge, car les personnes du 3e âge méritent tout notre respect et notre attention.
Cette prise en charge de ces catégories vulnérables doit se concrétiser en aide spéciale avec un suivi médical et sanitaire et l’apport des assistantes sociales et des cellules, de proximité notamment au plan du dépistage, de la vaccination des traitements préliminaires et des soins.
Du même que les détenus en milieu carcéral doivent bénéficier d’un programme sanitaire spécifique axée sur la prévention, le dépistage précoce et la vaccination.

 7- Au plan économique et financier
La crise sanitaire actuelle, confortée de surcroît par la baisse de la croissance, l’absence d’un soutien économique effectif de l’État, la fermeture de milliers d’entreprises et la mise au chômage des employés, nous interpelle aujourd’hui sur la mise en place d’un plan économique d’urgence, un plan de sauvetage axé sur :
◗ Le soutien à l’emploi et la lutte contre le chômage 
◗ La préservation et le soutien de l’activité informelle
◗ L’appui aux entreprises en difficulté
◗ La relance de l’investissement au niveau local gelé actuellement
◗ Le report ou l’annulation du paiement des charges des entreprises 
◗ Le soutien prioritaire aux entreprises ayant une activité liée à la lutte contre la 
pandémie.
Ces actions de soutien ne peuvent se concevoir sans un “programme économique national de sauvegarde” orienté vers :
◗ La mise en place d’un fonds d’aide et de soutien aux entreprises ;
◗ Le soutien du secteur agricole et la régulation du marché des fruits et légumes 
◗ La régulation de la distribution et de l’approvisionnement du marché national en produits de base avec l’amélioration de la chaîne logistique : production, approvisionnement, distribution et stockage 
◗ La sauvegarde des activités économiques stratégiques. Ce programme devra être complété par un véritable plan de relance économique qui devra être préparé et engagé après la crise sanitaire avec une réforme globale et profonde de la politique économique nationale et l’implication de l’ensemble des acteurs et partenaires sociaux.

8- Au plan local et environnemental
La mobilisation de l’échelon local à travers les collectivités locales, leurs élus, les associations et structures locales est une des conditions de réussite de la lutte contre cette pandémie par : 
◗ L’entretien, l’hygiène et l’enlèvement périodique des ordures, et la gestion des décharges sauvages et des réseaux d'assainissement
◗ La propreté des espaces publics et l’amélioration de l’environnement local
◗ La désinfection des lieux publics, établissements et espaces
◗ L’amélioration du cadre de vie du citoyen.

 9- Au plan sécuritaire et territorial
Un des axes majeurs de la stratégie de la lutte contre la Covid-19 reste lié au volet sécuritaire. Le dispositif “sécurité” doit être réfléchi et mis en œuvre dans toutes les étapes de l’évolution de cette pandémie.
Cet axe sécuritaire devra englober :
◗ La gestion des risques divers
◗ La gestion de l’état d’urgence
◗ La gestion des périodes de confinement et de déconfinement
◗ La gestion des territoires et des frontières
◗ La gestion des déplacements et mouvements des populations 
◗ La gestion des migrations clandestines notamment africaines
◗ La gestion de la lutte contre la délinquance et les différents fléaux
◗ La gestion de la sécurité des personnes et des biens
10- Au plan de la coopération 
internationale et régionale
Absente de cette première étape, la coopération internationale est restée figée et à l’écart des bouleversements nés de la propagation de cette pandémie. En effet, les institutions internationales et régionales ont carrément éclipsé les différentes formes de coopération. 
En effet, aucune institution internationale n’a proposé de plans de soutien à des pays en proie à des difficultés économiques et financières, sociales et surtout sanitaires, et peu expérimentés à des gestions de crise.
C’est en cette période que la solidarité internationale doit être visible et s’affirmer notamment au plan régional avec les coopérations arabes, maghrébines, africaines et européennes en proposant des mesures d’aide effective en matière d’équipements et de matériels médicaux, de vaccins, d’apport en personnels qualifies et par la création d’un fond spécial de solidarité. 
Cette mission fondamentale doit être ainsi définie à toutes les chancelleries algériennes à l’étranger demeurées inefficaces et invisibles à ce jour.

11- Au plan de la mise en œuvre 
du suivi et de l’adaptation du plan d’urgence sanitaire
La réussite de ce programme d’urgence sanitaire devra être accompagné dans ses différentes étapes à la faveur d’une démarche cohérente à travers la mise en place :
◗ D’un plan de suivi, de contrôle et d’évaluation périodique
◗ D’une cellule de gestion de crise au niveau national
◗ D’une organisation opérationnelle et souple permettant de corriger et d’adapter les mesures engagées et les dysfonctionnements relevés.
Par ailleurs, la réussite ou l’échec de ce programme sanitaire d’urgence proposé pour contenir cette 3e vague demeure de la responsabilité collective de l’ensemble des parties prenantes, car l’étape actuelle est une véritable bataille que nous devons mener ensemble avec nos propres armes : volonté, engagement et solidarité. 
Une guerre invisible qui risque de déstabiliser notre pays face à la gravité de cette pandémie et ses différents variants et les conséquences désastreuses sur notre vie, sur notre civilisation et sur notre pays, et en cela des milliers de familles risquent d’être encore endeuillées si des mesures nouvelles ne sont pas initiées. 
Des mesures qui nécessitent une mobilisation, une forte solidarité nationale et un changement radical de notre plan d’action, de nos comportements sociaux et de nos mentalités et ce face à un phénomène planétaire qui n’a pas encore livré tous ses secrets et qui menace durablement notre existence en y jetant le désespoir et le désarroi et qui nous invite à oublier nos divergences, à réagir et à rester unis devant cet important incendie qui se propage dans notre grande maison.
De même, l’après-corona, comme l’après-guerre est une étape délicate et importante au cours de laquelle il faudra veiller à rebâtir en profondeur notre pays, ses institutions et ses territoires, à réfléchir à une refondation globale avec ses règles propres au plan politique, économique et social dans un esprit de bonne gouvernance et de justice sociale et la mobilisation d’une ressource humaine compétente et qualifiée permettant d’atteindre les objectifs liés à l’émergence d’un État moderne, civilisé et équitable.

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