Culture Dans le cadre de l’atelier d’initiation aux techniques et aux métiers de cinéma

Des stagiaires visitent les décors de la série Achour El-Acher

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M. OUYOUGOUTE Publié 09 Juillet 2021 à 20:29

© D.R
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Les stagiaires et adhérents de l’atelier d’initiation aux techniques et aux métiers de cinéma de Béjaïa ont clôturé en apothéose leur formation, en effectuant une visite au Centre algérien de développement du cinéma (CADC) à El-Achour ( Alger), au cœur des décors de la série Achour El-Acher de Djaffar Gacem. Ils étaient émerveillés par la grandeur des décors du studio, et, plus encore, par la disponibilité du réalisateur Djaffar Gacem qui a passé plus de quatre heures avec les stagiaires auxquels il a expliqué dans le menu détail les procédés de construction de ces décors.

L’objectif assigné à cette visite pédagogique, explique l’encadreur de l’atelier, Hakim Abdelfettah, est de faire “voir aux adhérents de l’atelier comment on matérialise l’idée de la construction concrète d’un décor, laquelle est propre à chaque film”. Les adhérents ont eu le grand avantage de visiter les départements, accessoires et costumes qui sont d’une grande richesse dans le sens de la créativité artistique et esthétique.

Le moins que l’on puisse dire sur cette expérience, “c'est qu'elle est unique, elle restera sûrement gravée dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance d’y participer. Nos adhérents ont découvert une merveille”, poursuit-il, “un travail purement professionnel qui démontre toute la capacité et le potentiel de nos professionnels du 7e art, qui méritent de la considération et un soutien de la part des responsables.”

Les jeunes adhérents de l’atelier se sont rendu  compte en outre “de la difficulté et de la complexité de construire de si grands décors relatant des périodes historiques lointaines. Cela lui a pris une année entière de travail acharné, sans citer les innombrables obstacles qu’il a dû surmonter”, raconte une stagiaire. “Et en dépit de ces pénibles conditions, poursuit-elle, toutes les équipes, de la déco, de la réalisation, du son, de costumiers, ou d’accessoiristes, ont su et pu arriver à un résultat extraordinaire, dont ils devraient être fiers.

Cet énorme travail nous donne de l’espoir quant à l’avenir du domaine cinématographique et télévisuel en Algérie.” “Nous tenons à remercier monsieur Djaffar Gacem pour sa disponibilité et son amabilité. Et nous lui en sommes reconnaissants d’avoir donné de son temps et de son énergie pour rencontrer ces jeunes adhérents avec lesquels il a partagé les secrets de son métier et ceux de ses collaborateurs, tous aussi significatifs et indispensables à la réussite de la série Achour El- Acher”, conclut Hakim Abdelfettah.

 


M. Ouyougoute

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