Culture 229e anniversaire de la libération d'Oran de l’occupation espagnole

El-Bahia, carrefour culturel méditerranéen

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Said OUSSAD Publié 01 Mars 2021 à 09:14

© D.R
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À l’occasion du 229e anniversaire de la libération d'Oran de l’occupation espagnole, le Crasc (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle) d’Oran a organisé hier une conférence-débat sous le titre générique “Oran : ville du savoir et du vivre ensemble”, en présence notamment de Bouabdellah Ghlamallah, président du Haut Conseil islamique (HCI) et du conseiller du président de la République chargé des associations religieuses.

Les travaux de cette journée ont porté sur la réalité de la première et deuxième libérations de la ville d’Oran dans les écritures historiques, le rôle des érudits et des “tolba” dans la libération d’Oran, et les monuments architecturaux d’Oran pendant la période ottomane. Boumediene Bouzid, SG du HCI, a indiqué qu’“on peut investir cette histoire de la ville dans notre quotidien et dans l’avenir”, expliquant que la première caractéristique d’Oran après chaque reconstruction est qu’elle reste une ville ouverte, brassant une population qui vit dans l’entente et le vivre ensemble.

À ce propos, il a  précisé que “cette particularité n’est pas nouvelle et qu’elle est ancrée dans l’histoire”, que les élites dans l’histoire d’Oran constituaient une force essentielle dans l’édification de l’État dans la ville, affirmant que le plus grand nombre de ces élites s’est formé du temps du bey Mohamed Ben Othmane El-Kébir qui a libéré la ville.

Pour preuve, il a cité quelques-uns des plus illustres élèves de ces écoles comme l’Émir Abdelkader, Ahmed Tidjani, le fondateur de la confrérie soufie, ainsi que les cadis qui sont partis à Fès, dont Abdellah Mecherfi. “Oran était le foyer de plusieurs mouvements scientifiques et soufis”, a-t-il indiqué, résumant ainsi sa pensée.

De son côté, Djilali Mestari, directeur du Crasc, s’est dit heureux d’accueillir “cette élite scientifique et nos partenaires du HCI pour célébrer cette date”, mettant l’accent sur cette armée de “tolba” qui représente ce lien à Oran entre le côté spirituel, la connaissance, la religion et la libération. Il a également indiqué qu’Oran est une ville du vivre ensemble et que les écoles de l’époque enseignaient aussi la façon de vivre avec les autres. 

“Oran était une ville ouverte, une ville méditerranéenne”, et de faire la transition avec les Jeux méditerranéens en soulignant qu’Oran sera une cité méditerranéenne par excellence, non seulement à travers le sport mais aussi par le truchement de son histoire et de sa mémoire. Rappelons que parmi les recommandations de cette conférence, la consécration de la libération d'Oran de l’occupation espagnole comme journée nationale.

 


SAID OUSSAD

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