Culture PRIX BOUAMARI-VAUTIER DU MEILLEUR PREMIER FILM DE FICTION OU DOCUMENTAIRE

“Encourager la création cinématographique”

  • Placeholder

Ali BEDRICI Publié 05 Novembre 2021 à 18:32

© D. R.
© D. R.

L’Association France-Algérie (AFA) organise annuellement le prix du cinéma Bouamari-Vautier “en soutien au cinéma algérien émergent”, affirme Flora Boumia, membre de l’AFA, dont les origines algériennes se situent entre Khemis El-Khechna et Dellys. L’édition 2021 aura lieu fin janvier 2022. 

Le prix récompense le réalisateur ou la réalisatrice algérien (ne) pour son premier long métrage de fiction ou film documentaire réalisé entre 2020 et 2021. À ce titre, “un appel à candidature est lancé par le comité de l’AFA qui sélectionne les films à soumettre au jury.

Celui-ci, composé de personnalités des arts et de la culture, visionne les films et vote pour les deux films à récompenser”, détaille Flora Boumia, qui  précise que la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 novembre 2021 “exclusivement à l’adresse mail [email protected]”.

Les candidats seront informés de la sélection éventuelle de leur film à la fin du mois de novembre. Les réalisateurs algériens intéressés peuvent ainsi s’informer des modalités de dépôt des candidatures à l’adresse mail mentionnée ci-dessus. “La remise du prix Bouamari-Vautier aux deux lauréats aura lieu  fin janvier 2022 au cours d’une cérémonie”, affirme Flora Boumia.

À noter que le prix Bouamari-Vautier 2020 a été décerné à Papicha de Mounia Meddour (dans la catégorie long métrage) et à Derwisha de Leïla Beratto et Camille Millerand (dans la catégorie documentaire).

La cérémonie de remise des prix a eu lieu le 23 janvier 2021 en présence d’Arnaud Montebourg, président de l’Association France-Algérie, dont le grand-père maternel est né près de Mascara en Algérie, et de Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur de l’Association. 

Le prix porte les noms de deux prestigieuses personnalités : Mohamed Bouamari est un acteur et réalisateur algérien né à Guidjel, près de Sétif, le 20 janvier 1941 et mort le 1er décembre 2006 à Alger.

Il a travaillé avec Pontecorvo pour la Bataille d’Alger (1966), Mohamed Lakhdar Hamina pour le Vent des Aurès (1967), Costa-Gavras pour Z (1969). En tant que réalisateur, on lui connaît notamment Le Charbonnier (1972), L’Héritage (1974), A l’Ombre des remparts (1988), Le Mouton (2006), entre autres films de son riche palmarès.

René Vautier, né le 15 janvier 1928 à Camaret-sur-Mer (Finistère) et mort le 4 janvier 2015 à Cancale (Ille-et-Vilaine), est un réalisateur et scénariste français, communiste et anticolonialiste, particulièrement connu par son film Avoir vingt ans dans les Aurès.

Engagé pour l’indépendance de l’Algérie, il a filmé l’ALN en lutte. Flora Boumia ne manque pas de rappeller que L’Association France-Algérie a été fondée en 1963, à l’initiative de Germaine Tillion et avec le soutien des autorités.

“L’Association favorise, depuis 2005, la création de filiales locales dans toute la France. Elles sont aujourd’hui au nombre de six. L’AFA soutient, en liaison avec les instances algériennes, les projets de toute nature (économiques, culturels et humains) qui renforcent la connaissance réciproque des sociétés civiles française et algérienne”, précise-t-elle.
 

ALI BEDRICI

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00