Culture premier long métrage du réalisateur Djaâfar Gacem

“Héliopolis” en salle à partir du 20 mai

  • Placeholder

Rubrique Culturelle Publié 14 Mai 2021 à 21:10

© D.R
© D.R

Le long métrage de fiction Héliopolis, un drame historique de Djaâfar Gacem, sortira en salle à partir du 20 mai, a annoncé le CADC (Centre algérien du développement du cinéma), producteur du film. 
Diffusée en novembre 2020 lors d'une projection réservée à la presse, la fiction Héliopolis, du nom d'un village colonial à Guelma, se base sur des faits historiques réels de l'Algérie d'avant la Seconde Guerre mondiale. 

Premier long métrage de fiction de Djaâfer Gacem, Héliopolis met en scène en 116 mn les “divergences” de vues existantes dans la société d'antan, relatées à travers Mokdad Zenati, fils de “gaïd” assimilationniste acquis aux thèses du rapprochement avec la France coloniale et propriétaire terrien dans la bourgade d'Héliopolis, et Mahfoud, son fils, aux idées anticolonialistes et indépendantistes. Revenant sur les raisons qui ont mené aux manifestations du 8 mai 1945, le film est un “rappel” sur les massacres perpétrés par les forces d’occupation françaises à Sétif, Guelma et Kherrata. 

À l'affiche de ce drame historique, une pléiade d'acteurs algériens, dont Aziz Boukrouni, Mehdi Ramdani, Souhila Mâalem, Mourad Oudjit, Mohamed Frimehdi, Nasreddine Djoudi et Fodhil Assoul, en plus de quelques comédiens français. Les scènes du film, qui se sont déroulées en grande partie à Sidi Bel-Abbès, ont été appuyées par des décors “savamment réalisés” qui ont reproduit l'époque coloniale, et une musique signée Armand Amar qui a su illustrer les événements dans leur contexte historique. 

Lors de la projection presse, le réalisateur avait indiqué sur les différents accents algériens qui figurent dans cette fiction, qu’il ne voulait pas se focaliser seulement sur celui de la région de Guelma : “Je voulais un film algérien, avec un langage algérien. C’est un film actuel, je voulais que tous les jeunes puissent retrouver un langage compris.” Sur le choix de cette thématique, le cinéaste a insisté sur le fait que “le rôle d’un réalisateur est de choisir une thématique, un scénario, une histoire et de la raconter. Nous ne sommes pas là pour raconter toute l’histoire.

Nous ne sommes pas des faiseurs d’histoires mais des réalisateurs”. Gacem s’est penché également sur la qualité du scénario et le discours politique, et non pas sur des images de guerre et de massacre. 
À ce propos, il a informé : “Dans le cinéma, il vaut mieux suggérer que d’aller frontal. Les images des massacres ont été réduites, car après le 8 Mai 1945, il y  a eu 25 jours de massacres dans tout le Constantinois. En tant que réalisateur, je ne peux pas tout faire, le film aurait pris 4 ou 8 heures !” Également scénariste, Djaâfar Gacem est devenu célèbre grâce à plusieurs sitcoms et séries télévisées à succès, notamment Nass Mlah City, Liqae maâ el-qadar, Djemaï Family et Soltane Achour El-Acher, une des productions les plus regardées pendant le Ramadhan sur les chaînes de télévision algériennes. 

R. C./APS

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00