Culture Elle est décédée il y a un an des suites d’une longue maladie

Hommage solennel à la poétesse Samia Allad

  • Placeholder

NATH OUKACI Kamel Publié 04 Avril 2021 à 22:41

© D.R.
© D.R.

Le village Ath Lahcène, dans la région d’Illoula Oumalou, a rendu, avant-hier, un vibrant hommage à la poétesse Samia Allad, décédée le 31 mars 2020 à l’âge de 39 ans des suites d’une longue maladie. Prévue initialement pour mercredi dernier, premier anniversaire de son décès, la cérémonie a été finalement décalée au week-end pour permettre à de nombreux écrivains, poètes et amis d’être présents afin d’honorer la mémoire de la défunte. Des témoignages, des lectures de poèmes et autres activités ont marqué cette journée commémorative qui a eu lieu à la salle polyvalente du village, où une exposition a été dédiée entièrement à la défunte poétesse. En plus de ses photographies, y ont été exposés également ses deux livres, Ad d-inigh (Je dirai), publié en 2018 et Cqarwagh-kem (Je te défie...), publié en 2020. Dans l’après-midi, une séance de témoignages a été organisée par les membres du comité de village, les responsables associatifs et les proches. Les intervenants ont tous évoqué le combat et le courage de Samia face à sa maladie, qui ne l’a pas empêchée de se consacrer à la poésie et à l’écriture. Des gerbes de fleurs ont été, ensuite, déposées sur la tombe de Samia, qui repose désormais dans le cimetière familial au milieu d’un champ verdoyant. Pour rappel, Samia Allad est née en 1981. Dès l’âge de cinq ans, les premiers signes d’une maladie invalidante, la myopathie, ont été ressentis. Soignée à Alger puis en France, la poétesse a dû se résigner à vivre sur un fauteuil roulant et à se cloîtrer à la maison. Éloignée de l’école, elle s’adonne à la poésie. Samia décède en mars 2020 des suites d’une tumeur du cerveau. 

K. N. O.

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00