Organisée par la direction de la culture de Médéa, à l’occasion de la clôture du Mois du patrimoine, une journée ouverte sur le monument Haouch El-Bey a abrité une exposition de monuments et de stèles relevant des différentes époques historiques et des actions de réhabilitations en cours de réalisation. La journée à laquelle ont pris part l’annexe de l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC) de Médéa, la direction du tourisme et de l’artisanat, la direction de l’environnement et le musée public national des arts et traditions populaires coïncide avec la célébration de la Journée internationale des musées.
Les visiteurs ont eu le loisir de prendre connaissance de l’important projet relatif au programme de sauvegarde de la vieille ville de Médéa, dont l’enceinte comprend la ville turque, la ville coloniale, la caserne, la citadelle et les 5 portes, selon M. Ahmed Merbouche, chef du service du patrimoine à la direction de la culture et des arts. Selon ce dernier, la journée ouverte à Haouch El-Bey est de faire connaître le rôle historique de l’endroit dans le but aussi d’aider à la promotion de l’idée de sa transformation en musée susceptible de recevoir les pièces archéologiques de toute la wilaya. Abondant dans le même sens, M. Ismaïl Allal, responsable des sites archéologiques à la circonscription archéologique de l’OGEBC de Médéa, a exprimé le souhait que le site Haouch El-Bey soit restauré pour devenir un musée, eu égard à son intérêt historique et patrimonial pour la région, ayant été une résidence d’été du dernier bey du Titteri, Mustapha Boumezrag.
Car, selon le même responsable, “le site est aussi considéré comme un centre de souveraineté par excellence, ayant été utilisé par l’occupant français pour marquer la fin de l’histoire de la présence ottomane en Algérie, sachant que la présence ottomane a commencé en 1516 et s’est étalée sur une période ayant dépassé trois siècles”. L’occasion de mettre en relief les différentes phases historiques qu’a connues la région de Médéa dont la médina recèle des stratifications allant de l’époque romaine et ottomane, jusqu’à la colonisation française.
M. EL BEY
