Culture EXPOSITION “SON OEIL DANS MA MAIN” À L’IMA

L’Algérie de 1961 et 2019, racontée par Depardon et Daoud

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Rubrique Culturelle Publié 04 Février 2022 à 15:57

© D. R.
© D. R.

l’Institut du Monde arabe de Paris (IMA), s’apprête à abriter du 8 février au 17 juillet, un évènement grandiose, qui mêlera la magie des mots à la photographie. Intitulée “Son œil dans ma main.

Algérie 1961-2019”, cette exposition offre un témoignage unique sur l’Algérie en 1961, puis en 2019, à travers le regard du photographe et cinéaste Raymond Depardon et l’écrivain Kamel Daoud.

En fait, ces clichés de Depardon, sont le fruit d’une série de reportages réalisés à Alger et lors des négociations à Évian. “Ainsi, près de 60 ans plus tard, avec le désir de publier ces photographies dans une perspective algérienne, Raymond rencontre Kamel Daoud. Un projet d’ouvrage à quatre mains prend forme”, peut-on lire dans la présentation.

Alors, la publication de ce beau livre est portée par la maison d’édition Barzakh, qui propose à l’IMA de “monter une exposition à partir du livre. Son président, Jack Lang, est immédiatement séduit : la sortie du livre s’accompagnera d’une exposition éponyme, sensible”, et ce, avec “des images rares et des textes inédits qui se répondront en écho tout en pouvant être vus ou lus séparément : deux mondes, deux regards indépendants et pourtant complémentaires qui s’enrichissent mutuellement…”, est-il précisé par les organisateurs.

Installée dans deux espaces, l’exposition présente 80 photographies de Raymond Depardon et 5 textes inédits de Kamel Daoud. Elle comprend trois sections : Alger 1961 ; Évian-Bois d’Avault 1961 / Oranie 196 ; Alger et Oran 2019.

Ainsi le public aura l’occasion de se délecter dans des salles rehaussées d’un “dégradé de bleus évocateur de la Méditerranée, au fil d’une scénographie fluide qui facilite le passage entre les deux médiums, le visiteur navigue entre les grands textes, suspendus comme autant d’installations, et ménageant une transparence qui permet de deviner les photos à travers eux”.

Les textes et photographies sont encadrés à l’identique pour en “souligner l’égale importance. Des ‘comètes’, fulgurances inspirées à Kamel Daoud par les photographies, sont traitées comme autant de petites œuvres, formant une ligne d’horizon vers laquelle tend le regard”.

Autre moment phare, le visiteur achèvera son parcours sur le film Kamel et Raymond (22 minutes), de Claudine Nougaret (réalisé à l’IMA pour l’exposition), et dans lequel les deux protagonistes s’entretiennent, à cœur ouvert, sur leur collaboration.

À ce propos, Jack Lang, président de l’IMA, souligne qu’“avant d’être une exposition, Son œil dans ma main a d’abord été l’histoire d’une rencontre-entre le photographe et l’écrivain- et d’un beau livre porté par les éditions Barzakh à Alger. C’est aussi l’un des temps forts, à l’IMA, d’une année de regards sur l’Algérie qui débutera dès janvier 2022”.
 

R. C.
 

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