Culture Plus de 300 chansons et 36 albums publiés durant sa carrière

Le chanteur Nadir Aït Zenati tire sa révérence

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Kamal OUHNIA Publié 02 Mai 2021 à 18:19

© D.R
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La chanson kabyle est de nouveau en deuil. Une semaine après le décès du chanteur Oukil Amar, c’est au tour de l’artiste Nadir Aït Zenati, auteur, compositeur et interprète, de quitter ce monde, à l’âge de 62 ans. Ce dernier a rendu l’âme samedi soir, chez lui au quartier d’Ighil Ouazzoug, dans la banlieue béjaouie, des suites d’une longue maladie. Souffrant de trois maladies chroniques, le défunt chanteur a vu son état de santé se dégrader de jour en jour depuis son accident vasculaire cérébral (AVC) en 2011. Après un séjour hospitalier au service de pneumologie du CHU de Béjaïa, il regagne le domicile familial, mais la maladie a eu raison de lui. Natif du village El-Hama (commune d’Amizour) en 1958, l’artiste disparu avait découvert le milieu artistique vers la fin des années 70.

Au bout de son parcours artistique, long d’une quarantaine d’années, il laisse un riche patrimoine musical. En effet, il a pu produire 300 chansons et 36 albums. Dans son riche répertoire, il avait abordé plusieurs thèmes, dont l’amour, la nostalgie de l’exil, l’amour de la patrie, la jeunesse, ainsi que des hymnes pour les deux clubs phares de la capitale des Hammadites, le MOB et la JSMB. Au lendemain du déclenchement de la révolution populaire pacifique du 22 Février 2019, feu Nadir Aït Zenati dédie une chanson au Hirak dans son album intitulé Agdud (peuple), à travers lequel il rend hommage au peuple algérien. Quelques mois avant sa disparition, le défunt chanteur avait sorti son dernier clip, intitulé Arwah, arwah, qui a connu un franc succès sur les réseaux sociaux.  Notons que de nombreux artistes et personnalités du monde culturel ont tenu à rendre un ultime hommage au défunt, lors de ses obsèques qui se sont déroulées hier au cimetière Sidi M’hamed Amokrane, sur les hauteurs de la ville de Béjaïa.

KAMAL OUHNIA

 

 

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