Culture Son exposition “Here Africa” se tient à la galerie Ifru-Design

Le plasticien El-Bahi Belkheiri célèbre le berceau de l’humanité

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Yasmine AZZOUZ Publié 28 Janvier 2021 à 00:21

© D. R.
© D. R.

Dans ces œuvres, visibles jusqu’au 10 février à la galerie Ifru-Design, le jeune plasticien autodidacte, originaire de la wilaya de Djelfa, fait parler ‘sa terre natale, la  terre  africaine  et  ces visages qui ont une histoire à conter et à  raconter, ces  regards  qui  en  disent  long sur leurs vécus”.

Depuis la reprise des activités des  galeries  d’art il y quelques mois, Ifru-Design ouvre grand ses portes à des artistes de tous bords, des jeunes particulièrement, et le peintre Belkheiri El-Bahi fait partie de ceux-là. 

À  l’occasion  de  la  Journée  mondiale  de  la  culture  africaine  et  afro-descendante célébrée le  24  janvier  de  chaque  année,  le  “berceau de l’humanité” est au cœur de son exposition qui se tient dès aujourd’hui et jusqu’au 10 février sous l’intitulé “El-Bahi au cœur de l’Afrique”. 

Dans ces œuvres, le jeune  plasticien  autodidacte, originaire de la wilaya de Djelfa, fait parler “sa terre natale, la terre africaine et ces visages qui ont une histoire à conter et à raconter, ces regards qui en disent long sur leurs vécus”, lit-on dans le dossier de présentation de l’exposition.

Sensible à son environnement, au passé  glorieux  d’un  continent qui a vu défilé tant de civilisations, l’artiste-peintre fait écho, dans ces œuvres, à la richesse d’un territoire multiculturel, riche de par son passé, les hommes et les femmes qu’ils l’ont bâti et sa singularité, qui en font l’une des terres les plus fascinantes– et les plus fantasmées– que l’Homme ait foulée. 

Dans son  process  artistique,  El-Bahi innove  et  crée  sans  cesse  afin de développer une œuvre qui parle  aux  personnes  sensibles à la beauté et à l’originalité. Ces tableaux rendent hommage, dans leur grande majorité, tout comme à la terre nourricière, à celle qui donne la vie : la femme. 

Dans ces tableaux-portraits, il dessine  des  modèles  féminins, représentatifs des coutumes et traditions par les foulards et turbans africains qu’ils arborent fièrement. Le berceau de l’humanité est aussi présent à  travers les couleurs qui symbolisent ses contrées, l’ocre, rouge, doré, jaune…

Il est à souligner que Belkheiri El-Bahi, originaire de Djefla, est né le 3 octobre 1994. “Il a découvert son  amour  pour  la  peinture au lycée en s’inscrivant au hasard à l’atelier de dessin”. 

Au début de  son  parcours,  cet  étudiant  en  master  1, spécialité  littérature française,  s’essaye  d’abord   aux  natures  mortes  et  à  la  reproduction de quelques tableaux connus comme ceux d’Étienne Dinet. 

Mais  très  vite, il  abandonne  ces  œuvres “un  peu  trop  coutumières” pour développer  son  propre  style.  Sa  technique,  mixte,  mêle  la  peinture traditionnelle  aux  calligraffitis,  comprenez  par  là  une  combinaison  de calligraphie et de graffitis.

En 2019, il participe à la septième édition du concours “Jeune artiste peintre” organisé par la  Société  Générale  Algérie.  Il  fut  sélectionné  parmi  les 10 finalistes grâce au tableau La vision, un autre hommage au continent noir.
 

Yasmine AZZOUZ

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