Culture NOUVEAUTÉS SALON NATIONAL DU LIVRE D’ALGER

Les rendez-vous livresques reviennent enfin

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Rubrique Culturelle Publié 15 Mars 2021 à 22:24

© D. R.
© D. R.

Après une  année  d’arrêt  de  l’activité  culturelle  dû  à  la  pandémie de Covid-19, le Salon national du livre d’Alger, qui se tient du 11  au 20 mars au  Palais  des   expositions  des   Pins-Maritimes   (Safex),  est  l’occasion de renouer  avec  la  lecture et  les  dernières  publications des éditeurs, qui proposent  romans, essais, mémoires, livres d’histoire, biographies…

ÉDITIONS CASBAH

Nadjib Stambouli : 
Le Mauvais Génie  

Amine Djamoussi, employé modèle, mène une vie de couple sans histoire. Il traîne deux souvenirs, celui d’un indicateur des forces coloniales exécuté devant ses yeux d’enfant et celui, rangé dans les rêves inaccessibles mais jamais refoulés, d’une tenue de Zorro qu’il allait, au sortir de l’école, admirer dans une vitrine. Il aurait longtemps coulé des jours tranquilles dans une vie paisible, si un “mauvais génie”, calfeutré derrière les bonnes intentions de l’ami Saâdoune, ne s’était insidieusement introduit dans son cocon existentiel. Roman : 208 pages. Prix public : 750 DA.

Yasmina Khadra : 
Le Baiser et la Morsure

Yasmina Khadra remonte aux sources de son enfance algérienne : l’héritage de ses ancêtres poètes, l’attachement à sa tribu et à la nudité du désert, l’arrachement dès l’âge de neuf ans à l’univers protégé de l’enfance, ses années d’études solitaires à l’École des cadets, la violence du combat contre le terrorisme. Il dévoile l’importance de sa rencontre avec son épouse Amal, l’ange gardien de sa vocation d’écrivain qui lui offrira ses prénoms pour écrire. Entretiens avec Catherine Lallanne : 224 pages. Prix public : 850 DA.

Corinne Chevallier : 
Prodigieuse Fortune

Au milieu du XVIe siècle, la ville d’Alger, protégée par le puissant Empire ottoman, est à l’apogée de ce que Fernand Braudel a pu appeler sa “prodigieuse fortune”. En 1556, l’épidémie de peste qui s’abat sur la ville et la mort du pacha donnent l’occasion aux janissaires de s’opposer aux raïs et de se rebeller pour la première fois contre l’autorité de Constantinople. Roman : 248 pages. Prix public : 850 DA.
 

Djoher Amhis-Ouksel :
La Dame d’Ighil Ali

 

Une vie d’exil, d’errance, de souffrances, tel est le destin de Fadhma Ath Mansour. Cette éternelle exilée “ne s’est sentie chez elle nulle part” ; elle est restée toujours la “Kabyle”. Elle ne rêve que d’un retour au pays natal. “Aujourd’hui, plus que jamais, j’aspire à être enfin chez moi, dans mon village, au milieu de ceux de ma race, de ceux qui ont le même langage, la même mentalité, la même âme superstitieuse et candide, affamée de liberté, d’indépendance, l’âme de Jugurtha.” Récit, collection Empreintes : 128 pages. Prix public : 600 DA.

Tawfiq Belfadel : 
Migrants sans noms

Des migrants voyagent du Sud vers le Nord à bord d’une barque. Ils n’ont pas de noms. Entre ici et ailleurs, chacun d’eux raconte un récit. Se croisent alors des paroles diverses sur la femme et la religion, la corruption et l’hypocrisie, le racisme et l’altérité, la douleur et la douceur… Leur migration est-elle un besoin ou un prétexte ? Cherchent-ils un ailleurs ou sont-ils en quête d’eux-mêmes ?     

 

Meriem Guemache : Zelda

Au seuil de la quarantaine et encore marquée par un divorce houleux, Zelda est persuadée qu’elle finira sa vie seule. Pourtant, lors d’un reportage en Sicile pour un magazine électronique, le destin met sur son chemin un Italien charmant, romantique et galant. C’est le début d’une histoire passionnante, riche en imprévus et en rebondissements, qui entraîne le lecteur dans le sillage de cette héroïne vive et attachante. Roman : 240 pages.  Prix public : 850 DA.


ÉDITIONS BARZAKH

Un communiste d’Algérie. Les vies de Jules Molina
(1923 -2009)
Ouvrage édité par Guillaume Blanc. (Disponible pour le moment uniquement au Salon national du livre d’Alger). Ce livre retrace le parcours d’un Juste : Jules Molina, dit “Julot”, militant d’Algérie, habité très tôt par ses convictions, marginalisé par l’Histoire. Né à Mohammadia, non loin de Mascara, dans une famille d’immigrés espagnols, il ne quittera l’Algérie qu’en 1989, à contrecœur. Vingt ans plus tard, à la veille de sa mort, il rédige ses mémoires et les transmet à sa famille. Les voici, livrés sans un style sobre mais étonnement vivant, accompagnés de réflexions historiques et d’entretiens que Guillaume Blanc, historien, a menés auprès des proches de Molina. Biographie. 184 pages. Prix public : 700 DA

 

ÉDITIONS APIC

Djawad Rostom Touati : 
La Scène et l’Histoire 

Sur scène, se jouent alors de l’histoire Molière, Brecht, Kateb, Alloula et les autres… sur fond de rideaux rouge bordeaux, où un dialogue de sourds impose une cécité aux comédiens en action. Loin du “bruitage” imposant du mouvement, La Scène et l’Histoire, tel un filtre “socio-temporel”, remet les pendules à l’heure historique : lever de rideau. Le professeur de théâtre Nadji, à l’affût de l’ancien temps, Rahim et Lamia, les prétendants d’un avenir politiquement meilleur, et tous les autres… adeptes de la culture, c’est nous…, (se) battent le parquet du présent.
Roman :  200 pages. Prix public : 800 DA

Mohammed Dib, Le Désert sans détour,  préface, notice et notes de Habib Tengour
Traduite dans plusieurs langues, la grande œuvre littéraire de Mohammed Dib a été primée par plusieurs prix et a reçu les plus hautes distinctions du monde littéraire et universitaire. La réédition d’un des plus méconnus de ses romans, Le Désert sans détour, publié pour la première fois en 1992 aux éditions Sindbad, s’inscrit dans le cadre du centenaire de sa naissance, un modeste hommage que nous rendons à cet immense écrivain.
Roman, réédition : 164 pages. Prix public : 800 DA


Mohamed Abdallah : Le vent a dit son nom
Oran, automne 1954. À la Mauresque, un espace symbole de tout un pays en agitation, au cœur de la ville indigène d’Oran, les doutes de ses occupants se multiplient et les questions abondent. Journalistes, politiques, romanciers, poètes, artistes se débattent dans un moment charnière de l’Histoire de leurs pays. Le monde ancien se meurt, tandis que le nouveau tarde à naître pour eux. Les hésitations comme les initiatives sont légion. Ils essayent de naviguer à vue dans un océan si vaste qu’il se confond avec l’horizon ; un horizon qu’ils semblent parfois oublier mais que l’auteur a essayé de donner en permanence à voir aux lecteurs à travers son roman. Roman, 266 pages. Prix public : 900 DA.


 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

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