Culture NOUVEAUTÉS SALON NATIONAL DU LIVRE D’ALGER

Les rendez-vous livresques reviennent enfin

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Rubrique Culturelle Publié 17 Mars 2021 à 23:43

© D. R.
© D. R.

Après  une  année  d’arrêt  de  l’activité  culturelle  dû  à  la  pandémie de Covid-19, le Salon national du livre d’Alger, qui se tient  du 11 au 20 mars au Palais des  expositions  des Pins  maritimes (Safex), est l’occasion de renouer  avec  la lecture  et  les  dernières  publications des éditeurs, qui proposent  romans, essais, mémoires, livres d’histoire, biographies… 

DALIMEN ÉDITIONS

Gisèle Halimi l’audacieuse(ouvrage collectif,
dirigé par Christiane Chaulet Achour) :

Six femmes, universitaires du Maghreb, rendent hommage à Gisèle Halimi, à son parcours fait de courage, de compétence, de ténacité et d’audace. Chacune d’elles choisit un accent particulier à mettre sur cette vie remarquable entre la Tunisie, l’Algérie et la France. Sont explorés tour à tour son obsession de l’écriture, sa force de refus, son engagement anticolonialiste sans faille, sa trajectoire exceptionnelle de juriste et de féministe. Ce regard féminin pluriel venu du Sud parcourt les étapes de l’œuvre et de l’action de Gisèle Halimi, et les éclaire sous un jour moins connu et parfois différent. Les contributrices sont : Nadia Aït Zaï, Amina Azza Bekkat, Kmar Bendana, Afifa Bererhi, Faïka Medjahed et Dalila Morsly. Prix :  800 DA.

 

Université entrepreneuriale 
pour la nouvelle algérie (essai), de Azib Makhlouf : 

L’ambition humaine à la recherche perpétuelle du bien-être oblige l’université à produire sans relâche le savoir, qu’elle soit en mesure de suggérer les solutions appropriées, pour maintenir le progrès. L’auteur, qui est un enseignant-chercheur, ayant exercé dans le monde économique, mesure l’importance de l’université dans le développement socioéconomique des sociétés. Il relate quelques exemples de certains pays qui ont su brillamment transformer de façon radicale les situations économiques de leur pays, en associant subtilement l’université. Prix : 600 DA. 

APIC ÉDITIONS

Mehdi Cerbah. Mémoires d'un gardien de but, 
de Sid Ahmed Bouaddou : 

Les mémoires narrées dans le présent ouvrage sont le produit d’une volonté professionnelle d’un acteur ayant vécu une épopée formidable du football algérien. Être un homme public dans un domaine aussi sensible que le football, qui a toujours été l’opium des peuples, et ne pas avoir cette disponibilité d’apporter des témoignages vivants et vécus de surcroît, c’est se rendre complice d’un détournement d’une partie de l’histoire du football en Algérie. Par ailleurs, se murer dans un long silence, c’est permettre aux fossoyeurs de s’approprier des honneurs qui ne leurs sont pas dus, ainsi qu’au temps d’effacer et de faire oublier les exploits et les sacrifices consentis par toute une génération digne héritière de son aînée, la glorieuse équipe du FLN... Né le 3 janvier 1953 à Alger, Mehdi Cerbah, l’un des gardiens de but les plus remarquables de l’histoire du football algérien, la Grinta, comme aimer l’appeler ses coéquipiers, a évolué dans les plus prestigieux clubs du championnat national, tels que l’USMA d’Alger, la JSK ou le RC Kouba. 200 pages. Prix 800 DA.


Des fourmis dans la bouche (roman) de Khadi Hane : 
“Je regardais ma fille bouger dans le lit. Pendant qu’Oumou Sangaré déclamait la généalogie des Cissé, son boubou couleur saumon lui taquinait les courbes, et derrière elle Bamako montrait ses atours, ville poubelle au brassage incessant. La vidéo restituait son paysage suranné. Bambaras, Soninkés, Songhaïs, Touareg, ruraux et Occidentaux se côtoient dans ses rues sous un soleil de braise. Révolu, le temps où le seul nom porté suffisait à distinguer un homme d’un autre. L’ordre social est renversé là-bas, où tout le monde crie au secours, la terre ne crache plus rien. Le cercle de Bougouni, sans pudeur, s’offre à l’oeil des ONG et le philanthrope européen vient remplir de son humanité le bol de la honte. La danse des champs devenue un appel à la mort, le paysan malien, pieds trépidants sur le sol, torse nu, pantalon bouffant et sandales hachées, s’abîme la cervelle avec l’aumône. Cissé !”, reprenait Oumou Sangaré. Ce roman est le 14e titre de la collection Terres solidaires, et est coédité par Apic éditions (Algérie), éditions Eburnie (Côte d'Ivoire), éditions Ganndal (Guinée), éditions Graines de Pensées (Togo), éditions le Fennec (Maroc), éditions Proximité (Cameroun), Sankofa & Gurli (Burkina Faso) et les éditions Tombouctou (Mali). 188 pages. Prix : 750 da. 

Algérie post-Hirak. À la conquête de l’avenir (essai) 
de Abdelatif Rebah : 

Les politiques de démantèlement des acquis du développement national et les restructurations libérales consécutives ont agi, comme moteur “silencieux” de recompositions sociales en profondeur, de redistribution des intérêts et des pouvoirs. Elles ont renforcé les positions du capital dans la décision économique, les profits des couches affairistes, conforté les privilèges mal acquis et les agissements des prédateurs de l’économie nationale. En œuvrant intensivement à l’extension de la sphère du capital privé algérien et étranger et à l’ascension de forces sociales, certes, encore composites, mais toutes mues par la logique d’intérêt uniforme et unifiante du capital, les politiques d’ouverture libérale engagées depuis le début des années 1980 ont engendré un processus de murissement des conditions socioéconomiques d’une recomposition des bases sociales du régime, en attente, à présent, du scénario de redéploiement politique correspondant. 172 pages. Prix : 800 DA. 

CASBAH ÉDITIONS

Les dupes (roman) de Ahmed Benzelikha :
Un tableau volé, une histoire d’amour contrariée, une enquête haletante, une mystérieuse organisation élitiste, des émirs, un rescapé des camps de concentration et des héros tourmentés ou cyniques, font de ce roman un chassé-croisé entre amour, crime, argent, pouvoir et peinture d’art, où les rebondissements n’excluent pas la réflexion. Peu à peu, se dessine ainsi, entre virtualité et matérialisme, fausseté et cupidité, un monde de dupes, où la vérité n’est jamais celle que l’on croit, mais où, malgré tout, la beauté et les valeurs se renouvellent, comme une chance, à chaque matin qui se lève sur les mégapoles déshumanisées. 112 pages.  Prix : 700 da.

En souvenir de l'étrangère (parution à titre
posthume) de Mouloud Achour :

À la dernière page de ce roman - le dernier pour lui - juste après le mot fin en noir, Mouloud Achour a barré octobre, remplacé par décembre 2020. D’un trait rouge. In extremis. Prémonition d’un mois fatal et d’une nuit qui l’a emporté, lui et son sourire, sa bienveillance et son intelligente sagesse. Révérence. Son œuvre reste. 224 pages. 850 da. 

 

 

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