Culture PROJECTION D’“ANZA” À LA CINÉMATHÈQUE De Béjaïa

Les stagiaires ovationnés par le public cinéphile

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M. OUYOUGOUTE Publié 20 Octobre 2021 à 09:43

© D.R
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Ce genre d’initiative est un pas en avant qui donne aux jeunes une lueur d’espoir pour l’avenir de cet art en Algérie.

Un public nombreux était au rendez-vous, dimanche soir, à la cinémathèque de Béjaïa. Les cinéphiles sont venus assister à la projection du film d’atelier Anza (L’Écho de l’âme), produit par la maison de la culture de la wilaya.
Ce court-métrage est l’œuvre des stagiaires de l’atelier d’initiation aux techniques et aux métiers de cinéma, qui ont à leur actif un autre travail du même genre, L’Âme de l’artiste. “C’est l’aboutissement d’un long travail de neuf mois, répartis entre préparation au tournage, tournage et post-production”, a déclaré Hakim Abdelfettah, qui s’est, avec Amokrane Makhloufi, donné cœur et âme dans ce projet et ce, en sensibilisant “sur les avantages, mais aussi sur les particularités et les facettes de ce milieu”. Il faut savoir, a-t-il ajouté, que “c’est la première fois qu’une maison de la culture au niveau national produit un film”.

Le travail au sein de cet atelier “visait à familiariser les adhérents avec toutes les phases de la production cinématographique, notamment le tournage d’Anza, L’Écho de l’âme”. Le cheminement était long avant que les apprentis ne récoltent les fruits de leur sueur. Ainsi, ils se sont réjouis devant le grand public cinéphile qui s’est déplacé pour visionner leur film. Voir autant de personnes dans la salle est pour eux un message d’appui et une preuve de l’attachement du public au cinéma et à la culture. Et une forme de consécration.

Pour les stagiaires et les chargés de l’atelier, l’événement était une réussite. Cela les encourage à continuer dans cette voie et à essayer de percer dans la scène cinématographique algérienne. Par conséquent, ce genre d’initiative est un pas en avant qui donne aux jeunes une lueur d’espoir pour l’avenir de cet art en Algérie. Pour rappel, la formation des stagiaires était prévue initialement en trois mois, avant qu’elle ne soit prolongée de six mois, tant la détermination des chargés de l’atelier, ainsi que de leurs stagiaires était grande. Il est vrai qu’un énorme travail a été fait. “C’est pour moi une expérience intéressante, voire très captivante”, a confié l’une des stagiaires. “On a pu traduire en images et concrétiser les connaissances apprises tout au long de ces neuf mois de formation.”

Cette merveilleuse aventure, qui consiste en la réalisation d’un film, commence par la suggestion d’idées puis la sélection de celle qui deviendra un scénario, a expliqué dans le menu détail l’une des stagiaires, Kamélia Nana en l’occurrence. Une fois écrite sous forme de scénario, l’équipe passe à une autre étape, intitulée le découpage technique. Ensuite, chacun choisit la fonction qu’il aimerait exercer pendant le tournage, que ce soit la prise d’images ou du son, la réalisation, l’assistanat ou encore la décoration, la régie, la machinerie, l’actorat, les costumiers, le script…

 

 


M. OUYOUGOUTE

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