Culture mohamed hilmi décédé hier à l’âge de 90 ans

L’homme qui nous a fait pleurer de rire

  • Placeholder

Kouceila TIGHILT Publié 05 Janvier 2022 à 20:42

© D. R.
© D. R.

La  scène  artistique  est  en  deuil.  Le  célèbre  comédien  Mohamed Hilmi n’est plus. Il a tiré sa révérence hier à Alger, à l’âge de 90 ans. Il a rejoint son frère, Saïd Hilmi, décédé il y a six mois, le 4 août 2021, de complications liées au coronavirus.

En  cette  triste  occasion, le  président  de  la  République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, hier, un message de  condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de la famille artistique.

“Face à cette douloureuse affliction, nous disons au revoir à l'un des célèbres artiste de la scène artistique qui a contribué avec ses talents et sa créativité à enrichir les productions télévisuelles et cinématographiques pendant de nombreuses années”, lit-on dans le message de condoléances diffusé par la Présidence.

“Il a laissé ses empreintes claires dans de nombreuses œuvres d'art utiles et haut de gamme, qui méritaient à juste titre le respect du grand public et de ceux qui s'intéressent à la culture et à l'art de notre pays”, a ajouté le message. 

“Nous  amorçons  l’année 2022 avec  la  triste  nouvelle de  la disparition de l'icône de théâtre et du cinéma algérien, Mohamed Hilmi, qui a marqué tous les Algériens à travers ses œuvres et son parcours artistique qui a honoré la culture algérienne”, a réagi, pour sa part, la directrice de la culture de Tizi Ouzou, Mme Nabila Goumeziane. “Une disparition qui survient quelques mois après le décès de son frère, artiste de renom également, Saïd Hilmi. Une grande perte pour nous tous”, a-t-elle poursuivi. 

Le poète et écrivain Lazhari Labter a évoqué une vie d'artiste et de créateur bien remplie : “Mohamed Hilmi a rejoint, parmi les étoiles brillant au ciel des artistes, son frère, le grand comédien Saïd Hilmi. Cet immense comédien et réalisateur, qui nous a fait rire et pleurer avec ses nombreux sketches et téléfilms, entre courts et moyens métrages parmi lesquels Chkoune Yassbag, El-Ghoumouk, Chitta, Matfahmine, Listihlak, etc, et son premier long métrage, El-Ouelf Essaîb, réalisé en 1993, tire sa révérence dans un cri de silence.”

De son vrai nom Mohamed Ameziane Brahimi, Mohamed Hilmi est né à Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou, le 15 février 1931. Il entame sa carrière artistique à l´âge de 17 ans, en 1948, avec la troupe théâtrale de Mahieddine Bachtarzi.

Une année plus tard, il rejoint la Radio  dans une émission en langues arabe et kabyle, avec Redha Falaki.  L’œuvre  de  Mohamed  Hilmi  compte  des  centaines  de  pièces radiophoniques, comme il a réalisé également quatre opérettes, trente moyens et courts métrages et une dizaine de comédies musicales et de téléfilms.  Mohamed Hilmi sera enterré cette après-midi au cimetière de Sidi M’hamed, à Alger.

 

K. TIGHILT

 

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00