Culture LAURÉAT DE PLUSIEURS PRIX DE LA CHANSON KABYLE ET CHAÂBIE

MOHAMED-SADEK OULD RABAH SUR LES TRACES DES GRANDS MAÎTRES

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Salem REMANE Publié 02 Août 2021 à 18:57

© D.R.
© D.R.

Avec un riche répertoire de pas moins d’une quarantaine de chansons, inspiré de Kheddam, de Matoub ou d’Aït Menguellet, Mohamed Sadek Ould Rabah, 28 ans, commence à se frayer un chemin dans le milieu artistique, grâce à un talent certain, à ses fans et à un entourage très à l’écoute.

Encore  méconnu  du  large  public  sur  la  scène  musicale  en  Algérie, il commence à se faire une place dans le milieu artistique en investissant les réseaux sociaux, où plusieurs  de  ses  fans  ne  cessent  de multiplier les publications pour l’encourager.

Il s’agit du jeune chanteur kabyle Mohamed Sadek Ould Rabah, âgé de 28 ans et résidant à Medrissa, une ville témoin d’un long passage de feu Mohamed Benhanafi, un grand poète qui y était commissaire politique durant la révolution armée, au sud de la wilaya de Tiaret. Issu d’une famille artistique, puisque sa mère Ould Ahmed Hemmama, et son oncle, Nassredine Ouldrabah, sont paroliers, le jeune artiste dit s’être inspiré dès son jeune âge des œuvres de Cherif Kheddam, de Cheikh El-Hasnaoui, de Matoub Lounès et de Lounis Aït Menguellet.

Sadek Ould Rabah s’est félicité par ailleurs de conjuguer cet art aux études qui lui ont permis  de décrocher un diplôme de technicien supérieur en électronique industrielle, une licence en droit public et un master 2 en droit pénal et sciences criminelles. “Ma réussite dans la chanson, je la dois, a-t-il avoué, à mes paroliers qui sont mon oncle Nassredine, ma mère, ainsi que le chanteur compositeur Karim Bentaleb de Medrissa et Kamal Benbessi des Ouacifs, à Tizi Ouzou.”

Le palmarès de Sadek s’articule principalement autour de plusieurs participations aux festivals comme le concours national du grand prix Hachemi-Guerouabi de Béjaïa et d’Annaba, entre 2016 et 2018, le concours national de la chanson amazighe de Tizi Ouzou en 2018, le concours national de la chanson chaâbie de Sétif en 2019 et le concours national de la chanson chaâbie de Tiaret en 2021.

Cependant, Sadek reconnaît aussi que s’il s’est fait remarquer sur ces  scènes, il doit sa réussite à un entourage bien forgé qui l’avait à chaque fois propulsé au-devant de la scène culturelle, à l’instar de Faycel Boukhetach, qui l’avait encouragé et initié à la chanson chaâbie, en sa qualité de chanteur et de président de l’association Rostémide de la chanson populaire.

L’artiste nommera aussi le bassiste Mustapha Seghier, le guitariste Mohamed Bendida, le violoniste Hamidou Mokhtar, ainsi que Hadj Arab Lakhdar, animateur de l’émission Yidhwen Sthmazighth, diffusée à la radio régionale de Tiaret, qui lui a facilité des contacts avec les animateurs de la Chaîne III de la radio nationale où il a été invité à deux reprises, après son passage à la semaine culturelle de Yennayer en 2018.

Avec un riche répertoire de pas moins d’une quarantaine de chansons, traitant de l’amour, de la société et de la chanson engagée, Mohamed Sadek Ould Rabah ambitionne, aujourd’hui, de se perfectionner davantage et de mettre ses productions au profit du large public.

SALEM REMANE

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