Culture LA POÉTESSE REVIENT AVEC UN DEUXIÈME RECUEIL DE POÉSIE

Parution de “Puisque tu es la mer” d’Alima Abdhat

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Rubrique Culturelle Publié 12 Octobre 2021 à 18:57

© D. R.
© D. R.

Après la publication de son premier recueil de poésie Colères, qu’êtes-vous devenues ? (Éditions D’ores et déjà, 2019), la poétesse Alima Abdhat revient avec un nouvel ouvrage intitulé Puisque tu es la mer aux éditions Anep. 

Composé de quatre-vingt poèmes, Puisque tu es la mer, ses vers sont des “mots polyphoniques, des murmures aux amours amniotiques d’une mer en apesanteur, une écriture sublimée dans un face-à-soi cruel et voluptueux. Poésie qui s’incruste avec délicatesse dans les tréfonds universels”, mentionne l’éditeur.

Et nous retrouvons cela dans Entretien et mien où l’on peut lire : “Entre l’impossible dire et le mensonge dit, la vérité nue se mi-dit, en images et allégories. La poésie énonce réponses, secret qui hante l’humain. Elle énonce en renonçant à énoncer pour se faire écho mystérieux du texte. Mi-dit, mi-tu, à mi-ligne, entre les lignes. Elle reflète énigmes de vie des lignes de la main qui écrit : Nous.”

Dans Femme fœtale, Alima Abdhat écrit : “Coquille sa peau fourreau son ego, vierges ses amours sans plumes ni grâce. Dans la foule, quelque brin de légèreté sublime beauté. Dans sa houle, vautrée dans les nues baillant d’ennui. Sceau sa majesté au visage de la vie. Fuyant à mort les terres brûlées. Les terres dans la fange. Le gazon dans la vase. Les feuilles flétries. Le nénuphar ridé”… Des mots qui résonnent comme une mélodie.

D’ailleurs, l’auteur Mourad Betrouni estime que Puisque tu es la mer est un recueil de poèmes “en vers libres, affranchi des règles de la poésie classique, qui puise ses rythmes et ses sonorités dans un jeu de langage métaphorique et allégorique, mobilisant tout son vocabulaire de la chose inanimée, pour traduire du sens et de la sensation (…)”.

Sans occulter des figures de styles “ingénieux, dans un geste artistique d’une singulière neutralité, sans artifice et sans attache, juste pour irradier du beau”. 

À noter que l’enseignante à l’Université d’Alger et poétesse Alima Abdhat signera son recueil le samedi 16 octobre à partir de 14h à la librairie Chaïb Dzaïr (1, avenue Pasteur, Alger-Centre). 
 

R. C.

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