Culture LE 11e FESTIVAL INTERNATIONAL DU THÉÂTRE DE BÉJAÏA SE TIENDRA DU 11 AU 18 JANVIER À AKBOU

Quand le 4e art se déconfine !

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Kamal OUHNIA Publié 14 Janvier 2022 à 18:11

La pièce intitulée Yemma l’Dzaïr (Ma mère l’Algérie), produite par la troupe de Takerbouste (Bouira) en 2019.  © D. R.
La pièce intitulée Yemma l’Dzaïr (Ma mère l’Algérie), produite par la troupe de Takerbouste (Bouira) en 2019.  © D. R.

Cet événement sera l’occasion pour ses organisateurs, à leur tête le célèbre dramaturge et commissaire du festival, Slimane Benaïssa, de rendre non seulement un hommage particulier à la comédienne Dalila H’lilou, mais aussi au défunt auteur de pièces de théâtre, feu Ahcène Mokrani, originaire de la commune de Tazmalt. 

Prévue initialement en octobre dernier, la 11e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa (FITB) a été décalée à ce mois de janvier 2022 en raison de la pandémie de coronavirus.

Quant à sa délocalisation dans la ville d’Akbou, ses organisateurs la justifient par les travaux de restauration et de réfection dont fait l’objet actuellement le Théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh de Béjaïa (TRB), dès lors que ses structures ont été endommagées par le séisme qui a secoué la capitale des Hammadites le 18 mars 2021. 

En effet, cette manifestation culturelle, en veilleuse ces dernières années, revient pour le plus grand bonheur des adeptes du 4e art et de la population béjaouie. 

Placée sous le thème “Le théâtre dans tous ses états”, cette 11e édition du FITB se déroulera du 11 au 18 janvier, au chef-lieu de la daïra d’Akbou, deuxième ville de la wilaya de Béjaïa. 

Cet événement sera aussi l’occasion pour ses organisateurs, à leur tête le célèbre dramaturge Slimane Benaïssa, le commissaire du festival, de rendre non seulement un hommage particulier à la comédienne Dalila H’lilou, mais aussi au défunt auteur de pièces de théâtre, feu Ahcène Mokrani, originaire de la commune de Tazmalt. 

Coïncidant avec les festivités commémoratives de Yennayer 2972, le nouvel an amazigh, l’ouverture de ce festival a été consacrée à la présentation de la pièce intitulée Yemma l’Dzaïr (Ma mère l’Algérie), lauréate du premier prix du Festival national du théâtre amazigh de Batna.

L’histoire de cette pièce, produite en 2019, par la troupe de Takerbouste (Bouira), raconte l’histoire d’une mère inconsolable, traumatisée par la mort mystérieuse de son enfant en prison. 

À noter qu’au programme de cette édition, sept pièces produites par des troupes venues de différents pays, dont le Burkina Faso, l’Italie, la Russie, le Sénégal, l’Égypte et la Tunisie.

Des ateliers de formation dédiés aux techniques théâtrales sont également prévus, sous forme de master class (texte, mise en scène, jeu), au profit des jeunes talents qui voudraient accéder aux métiers du théâtre. 

Des conférences autour de la thématique “Le théâtre dans tous ses états” seront animées par des spécialistes, dont l’écrivain et dramaturge Slimane Benaïssa, le chercheur universitaire Ahmed Cheniki, spécialiste des littératures et du théâtre du Maghreb, et l’anthropologue Yazid Benhounet, professeur à l'université de Vienne (Autriche).
 

KAMAL OUHNIA

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