Culture Premières Journées littéraires d’Oran

Sur les traces de Hadj Miliani

  • Placeholder

Yasmine AZZOUZ Publié 12 Décembre 2021 à 08:28

© D.R
© D.R

Du 18 au 24 décembre, la ville d’Oran vivra au rythme de rencontres, conférences et ateliers organisés dans le cadre des premières Journées littéraires d’Oran, en hommage au défunt Hadj Miliani, professeur et chercheur, fervent défenseur de la culture et du patrimoine algériens. L’évènement, qui aura pour thème “L’être écrivain.e” a été lancé par les amis et collègues de Miliani, en collaboration avec, entre autres, l’Institut français d’Oran, le TRO, le Crasc et les maisons d’édition Apic et Dalimen. Ils entendent par cet hommage perpétuer le legs du chercheur, autant de par son apport dans le domaine linguistique, comme projet autour des champs littéraires en Algérie, que par ses nombreuses contributions à la faveur de la protection et de la sauvegarde du patrimoine algérien. Miliani accordait en effet une importance particulière aux musiques populaires, anciennes et modernes, comme le melhoun, le raï et même le rap, qui ont fait l’objet de parutions littéraires et d’articles publiés dans différentes revues scientifiques. Il avait également à son actif plusieurs études sur le théâtre, le cinéma et la presse algérienne. 

Côté programmation, la cérémonie d’ouverture aura lieu au Théâtre régional d’Oran à travers les témoignages, entre autres, des chercheurs et auteurs Amin Delai, Sid-Ahmed Saifi Benziane et Mohamed Daoud, suivis d’une table ronde intitulée “Les champs littéraires en Algérie 2010-2020. Acteurs, institutions et morphologies”, modérée par Mohammed Abbou, avec la participation des membres du Crasc que sont Mohamed Daoud, Mesdak Leila, Bentaifour Nadia et Boughanjour Fouzia. 

Le 19 décembre, une table ronde avec Amin Zaoui, Rabeh Sebaa, Bouziane Benachour et Mohamed Mebtoul ainsi qu’un atelier d’écriture animé par Lilia Belal et Adnan Hadj Mouri auront lieu respectivement à l’Institut français d’Oran et à l’Institut Cervantès de la même ville. Le lendemain, l’Institut français d’Oran réitérera le programme des tables rondes, de 15h à 17h, avec la participation de Rabea Djalti, Sid Kouidri Filali et Ibtissem Chachou. 
Les librairies International Art(s) et culture(s) et Abdelkader-Alloula organiseront, elles aussi, des tables rondes mardi 21 et mercredi 22 décembre avec Waciny Laredj, Arezki Metref, Mohamed Benziane, Khaled Boudaoui ou encore Akram El-Kébir. 

Le palais du Bey abritera, jeudi 23 décembre de 10h à 11h30, une rencontre intitulée “Débat sur l’édition, entre éditeur.e.s et jeunes auteur.e.s : difficultés et perspectives”, suivie de 11h30 à 13h, d’une table ronde autour “des préoccupations et implications de Hadj Miliani dans sa (ses) recherche(s) académique(s) en lien avec la littérature et/ou la question du patrimoine matériel et immatériel”.  La dernière journée de la manifestation sera marquée par un recueillement sur la tombe du défunt et une ballade guidée “Sur les traces de Hadj Miliani”, encadrée par ses amis et proches, dans le quartier de Sidi El-Houari. 

 


Yasmine Azzouz

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00